ADN

Très bonne quatrième de couverture pour en dire assez mais pas trop

Elísa Bjarnadóttir méritait d’être punie. Elle devait payer. Mais quelle faute pouvait justifier une telle violence ? On vient de retrouver la jeune femme à son domicile, la tête en­tourée de gros scotch, exécutée de la façon la plus sordide. L’agonie a dû être atroce. Sa fille de sept ans a tout vu, cachée sous le lit de sa mère, mais la petite se mure dans le silence. Es­pérant l’en faire sortir, l’officier chargé de l’enquête se tourne alors vers une psychologue pour enfants. C’est sa seule chance de remonter jusqu’au meurtrier. Ce dernier n’a pas laissé de trace, juste une incompréhensible suite de nombres griffon­née sur les lieux du crime.Alors que les experts de la police tentent de la déchiffrer, un étudiant asocial passionné de cibi reçoit à son tour d’étranges messages sur son poste à ondes courtes. Que cherche-t-on à lui dire ? Sans le savoir, il va se retrouver mêlé à l’une des séries de meurtres les plus terrifiantes qu’ait connues l’Islande.

LA CLAQUE ! J’ai pas mal flippé avec ce livre islandais, au point de ne plus le lire le soir. Autant de rage dans les meurtres, autant de machiavélisme… pour un final où la réponse est des plus interpellantes. Y a quand même des graves méchants et des auteurs dont on se demande quand même comment ils en arrivent à des personnages aussi tordus.

Le cœur au bord des lèvres, plein les yeux, on arrive non indemne à la fin du livre. Un peu grâce à l’art de l’auteure de mettre, pas à pas, une marge de plus à ce qui nous déstabilise, comme de blesser un chien pour arriver à son but, tuer avec un aspirateur... En fait, on s’accroche juste pour s’assurer que le méchant sera retrouvé et puni… et pour savoir qui il est, bien sûr.

Ce livre serait la première enquête de Freya, pédopsychologue, et Huldar, le policier pour une série de trois.

J’en frémis déjà, de peur comme d’impatience !

ADN par Yrsa SIGURĐARDÓTTIR, traduit par Catherine Mercy, Actes Sud