47, allée du lac
À Cold Hill, les morts ne sont jamais loin.
Avec la construction d'un lotissement d'habitations modernes et connectées, un vent de renouveau souffle sur Cold Hill. Jason et Emily Danes tombent immédiatement sous le charme de la villa qui surplombe le domaine, construite à la place du grand manoir laissé à l'abandon depuis des années, rasé par les promoteurs immobiliers. Même si le gros des travaux du quartier n'est pas terminé et que la plupart des pavillons sont encore vides, l'endroit semble parfait et les Danes décident d'emménager quelques jours avant Noël, sous le regard suspicieux de leurs seuls voisins. Mais, dès le premier soir, le rêve se transforme en cauchemar. Les brochures de l'agence ont omis une information capitale, à propos du 47, allée du Lac : aucun des précédents propriétaires n'en est jamais vraiment parti...
On entre rapidement dans l’histoire et très vite, le mystère grandit. J’adore l’ambiance et l’atmosphère plantées dès le début qui ne font que s’accroitre.
On frissonne dès le 1er chapitre.
Les chapitres sont courts et imposent un rythme à la lecture. Les personnages sont construits, complexes avec une certaine part de mystère.
Il y a beaucoup de secrets cachés, de non dits, de vérités dévoilées à moitié…
Bref, c’est totalement prenant et aussi angoissant.
L’atmosphère va se complexifier, les phénomènes étranges vont s’amplifier, c’est juste génial.
Il est très rare pour moi de frissonner autant tout au long d’un livre.
Pour en avoir lu pas mal de cet auteur, c’est un style vraiment unique qui le caractérise très bien. La plume est tellement fluide et nous emmène très facilement dans ce village. Même si j’avais deviné la fin, je dois dire que j’ai passé un excellent moment de lecture car jusqu’au bout, on se demande ce qui va arriver.
Il fait vivre un vrai cauchemar à ses personnages et à nous aussi. Tout comme Jason, je me suis demandée qui devenait fou, qui était normal.
Bref, on a le cerveau retourné et on ne sait plus ce qui est réel ou non.
J’ai adoré !
47, allée du lac par Peter James, traduit par Mait Foulkes, Editions Fleuve noir, ISBN 9782265155657, septembre 2022, 400 pages, 21,90€