REICHERT Frank

Piper Hecht est devenu le commandant des armées de l’Impératrice Katrin. Malheureusement, l’attitude de son employeur est de plus en plus imprévisible. Katrin prend des décisions hasardeuses et ses comportements irrationnels mettent ses suivants au supplice. Piper tente de maintenir la cohésion de ses troupes et de continuer son œuvre, mais lui-même doute de ses réelles motivations.

Les Hradanis sont des êtres humanoïdes aux oreilles de renard et à la réputation quelque peu sulfureuse mais méritée. Les mâles de cette race sont affligés d’une affliction incontrôlable : il leur arrive d’être sous le coup d’une rage meurtrière qui leur vaut cette réputation détestable.

Piper Hecht a rempli sa mission mais il lui reste à détruire quelques Instrumentalités avant le décès inévitable de son employeur. Consciencieux, il s’acquitte au mieux de son devoir. Mais la situation politique demeure terriblement complexe et les intrigues fleurissant, la vie de Hecht ne tient qu’à un fil. Heureusement qu’il peut compter sur le soutien de sa famille, même si ses membres sont bien étranges.

Deuxième tome d’un cycle de space opera qui en compte six, Téméraire reprend là où Indomptable nous avait laissé. John Geary surnommé Black Jack Geary est toujours aux commandes de la flotte de l’Alliance qui vient juste d’arriver dans le système de Sutrah dans l’espace Syndic. Ce second tome m’a davantage plu que le premier. Sans doute est-ce parce que petit à petit je retrouvais mes points de repère. Le personnage de John Geary est de plus en plus sympathique.

Piper Hecht, devenu capitaine-général des armées patriarcales de Sublime, prépare activement la guerre qui doit le conduire à extirper l’hérésie du Connect. Il ne ménage pas ses efforts pour réussir mais il affronte de nombreux obstacles : Sublime manque de fonds pour équiper l’armée, la croisade est mal accueillie et le Collegium est divisé. Mais surtout, Piper doit redoubler de vigilance pour rester en vie car il est la cible de nombreuses tentatives d’assassinat, peut-être fomentées par son ancien protecteur.

Dans la mythologie classique, « les Furies » - aussi appelées « Erinnyes » par les Grecs, et par antiphrase « les Euménides » (les Bienveillantes) - étaient au nombre de trois : Tisiphone, Mégère et Alecton. Ces divinités infernales, ministres de la vengeance des dieux, étaient chargées d’exécuter sur les coupables la sentence des juges.