Critiques

Bonjour à toutes et à tous. Avec grande envie et un respect certain pour le travail de cinéaste de Ridley Scott, je suis allé voir son dernier long métrage, Prometheus, dans une salle disposant d’un système de projection 3D de grande qualité. Tout d’abord, je ne rentrerai pas la discussion concernant le lien de Prometheus avec la saga Alien initiée par Ridley Scott lui-même. Peu importe à mon sens de savoir les liens entre ces deux histoires, qui certes se recoupent. Je n’examine que ce que j’ai devant les yeux et dans les oreilles. Je ne regarde pas deux films à la fois, mais un seul.

On retrouve Lena, notre héroïne du premier volume. Elle a franchi la frontière entre son monde aseptisé de Portland et la Nature… mais sans Alex, blessé. Elle avance dans ce monde nouveau, libre mais sans repère. Elle se réveille, épuisée, dans un repère, une cachette souterraine occupée par un groupe de Vulnérables, ceux qui ont fui pour ne pas subir l’opération qui les prive de sentiments extrêmes, de l’amour en particulier. Et la vie va lui offrir des moments auxquels elle n’aurait jamais pensé : des pires comme la peur, la faim, la mort aux plus fort, l’amour, l’amitié, la loyauté.

Il s’agit d’un recueil de nouvelles publiées par l’auteur dans des revues et anthologies diverses, nouvelles qui ont en commun l’insistance sur les réflexions personnelles, la psychologie du personnage central confronté à telle ou telle situation fantastique (au sens général du mot, les récits sont plus souvent science-fictifs que fantastiques).

Nuit brulée prolonge les deux trames de Nuit tatouée et en clôt une, celle de l’histoire de Cléo qui recherche la vérité sur la mort de ses parents dans un Paris post-cataclysmique divisé entre les territoires des Mens (humains non modifiés), des Chimères (mi-humains, mi-animaux), des Mutants, de Ceux-d’en-dessous (monstres voraces et variés) et les invasions de dégénérés cannibales et de plus en plus organisés... Après différentes rencontres, elle trouvera ce qu’elle cherche, mais à quel prix ?

Je ne suis pas d’accord avec le sous-titre : à moins de considérer les nouvelles de l’auteur comme des vampires qui sortent de leur cercueil, ce livre n’est pas un cercueil et les nouvelles qu’il contient ne sont pas mortes et enterrées.

A travers ses nouvelles, Li-Cam met en place un univers où certains humains sont devenus très sensibles et ont développé la capacité de ressentir et d’influencer les émotions des autres. Ces empathes sont à la fois respectés et craints, car ils peuvent devenir rapidement dangereux pour leur entourage.

« Dans ce monde l’amour est interdit » Distropie (encore une, c’est à la mode) d’un monde qui refuse la maladie d’amour, le amor deliria nervosa, qui impose une opération aux jeunes à leur 18eme anniversaire pour les lobotomiser et les rendre sans sentiment, sans passion. L’héroïne a juste quelques mois de moins que les 18 ans fatidiques et elle se réjouit de cette opération-soulagement, car cette maladie l’a laissée orpheline, sa mère s’étant suicidée après 4 opérations ratées, animée par un amour fou pour son mari disparu.

  « La grande lune d’or de l’ancienne Lémurie brillait au-dessus d’un spectacle primitif d’une barbarie sauvage. Ses rayons d’or caressaient d’une lueur irréelle les terrifiantes ruines de l’antique cité d’Althaar ». Si ces phrases vous font frémir d’extase, alors, précipitez-vous. Ecrites de 1965 à 1970 dans la tradition d’E. R. Burroughs et de R. E. Howard, les aventures de Thongor relèvent de cette heroic-fantasy dont John Carter et Conan restent les héros immortels. Lin Carter est d’ailleurs célèbre aussi pour avoir achevé, compilé et écrit des Conan, avec son ami Lyon Sprague de Camp.

La sortie d’un coffret Jules Verne à la Pléiade est une grande première. Comment un auteur aussi connu que lui a-t-il mis autant de temps avant d’entrer dans cette collection ? Sans doute était-il trop étiqueté jeunesse. L’erreur est réparée et la Pléiade ne nous propose pas un seul livre, mais un coffret en comprenant deux. Sous la direction de Jean-Luc Steinmetz, on trouve un coffret comprenant quatre romans : - Les enfants du capitaine Grant  Vingt mille lieues sous les mers  L’île mystérieuse  Le Sphinx des glaces

Prenez une bande de six gamins complètement déjantés : Sem, petit génie de l’informatique, un autiste savant qui « voit » les codes et les chiffres, Gwendoline, séductrice pathologique, Méline, une hyperactive spécialiste des sports extrêmes, Laurie, dénuée de toute peur, une gothique suicidaire qui aime se scarifier avant de torturer les autres, Adrien, accroc aux jeux vidéos qui maîtrise comme personne les techniques commandos apprises manettes en main et Diego doué d’une force herculéenne, un colosse trisomique qui a la force d’une dizaine d’hommes… Les 6 sont réunis par le Dr Sheffer pour