Critiques

Dans une histoire parallèle, dans laquelle Louis-Napoléon Bonaparte est toujours, en 1864, Président de la (seconde) République, Arsène Lefort, jeune magnat des transports, armes et autres industries modernes, non content de participer au développement de la science et de l’industrie en parrainant les recherches les plus prometteuses, assure aussi une veille nocturne sous les habits du Baron noir, justicier masqué. Sous le regard amusé de son majordome Albert. On le savait, que les Américains étaient tout juste capables de copier les maîtres européens.

Ce roman est absolument magique, je l’ai réellement apprécié, même dévoré. Je le conseille à tous ceux qui voudraient faire une incursion dans le Moyen-âge fantastique car, l’écrivain a appuyé son roman de faits historiques véritables. Malgré que ce roman soit destiné à un public adolescent, les lecteurs adultes peuvent tout à fait se passionner des thèmes traités dans cette œuvre. En effet, les héros ne sont aucunement des enfants et je trouve qu’il faut un assez bon bagage culturel pour savourer le livre sans devoir faire des recherches toutes les 20 pages.

Gullivar Jones, guerrier légendaire du passé antique de Mars… Edgar Allan Poe, jeune écrivain connaissant des difficultés financières en 1827 à Baltimore… Bientôt, des événements cosmiques déclenchés par l’Enchanteur Montrésor et son élève Ligeia vont provoquer la rencontre de ces deux personnages. Jones et Poe devront apprendre à collaborer afin d’empêcher Rodrik Usher le Maudit de détruire leurs mondes respectifs… Un roman de fantasy dans lequel le personnage inventé par Edwin Arnold en 1905 rencontre Edgar Allan Poe sur Mars…  

Il est vrai que, connaissant la carrière de son père (on aime ou on déteste), on pouvait s’attendre au meilleur comme au pire pour cet ouvrage. Pour moi c’est une belle petite découverte ! J’avais déjà lu différents avis sur ce roman, certains positifs, d’autres négatifs, je voulais donc me faire mon propre avis sur ce bouquin.

Précédemment sorti en deux tomes chez Laffont Ailleurs & Demains, ce livre appartenant au cycle Culture de Iain M. Banks est enfin disponible en poche. Et quel livre de poche ! Plus de 850 pages pour une histoire qui nous plonge dans un univers bien familier pour les amateurs du cycle. On a droit ici à une excellente traduction de Patrick Dusoulier et à une couverture de Lauren Panepinto. Je n’ai eu aucun problème à rentrer dans cette histoire. Une fois découverts les quelques personnages principaux, l’univers de la Culture est tout à fait familier.

Ce roman est simplement génial ! J’aimais déjà beaucoup l’auteure dans ces romans pour adultes, mais là elle m’a bluffée dans ce roman pour la jeunesse. D’ailleurs, ce roman peut très bien être lu par des adultes. Nous suivons, certes, les péripéties d’un groupe d’adolescents, mais la maturité des dialogues et des personnages les rend aussi adultes que vous et moi. Les réflexions posées sont censées et nous font réfléchir sur les mutations et les expériences dans les laboratoires.

Neuf nouvelles au menu de ce recueil qui propose des textes teintés de fantastique... ou pas. L’auteur aime la variété et il explore de nombreuses époques, comme la peste de 1348, le Japon du 16ème siècle, la guerre de Sécession aux États-Unis, l’inquisition en Espagne, etc... Tous les récits sont documentés et l’auteur parvient à créer une ambiance particulière pour chaque époque qu’il visite.

L’ouvrage est construit selon un schéma et est agréable à lire. Michel Drucker y raconte ses souvenirs d’émissions qu’il a vues ou animées. Co-écrit avec Gilles Verlant, l’ouvrage est richement documenté et donne envie de voir ou de revoir les programmes présentés. En effet, les descriptions sont complètes et nombreuses, la neutralité se fait sentir même quand Drucker raconte ses propres émissions.

Un numéro exceptionnel, pour trois particularités.Tout d’abord le dossier consacré à André Ruellan, que beaucoup connaissent aussi sous son pseudonyme de Kurt Steiner. Patrice Lajoye réussit un beau portrait de l’auteur du Disque rayé et de Tunnel (pour ne citer que ses romans les plus célèbres), portrait classique incluant présentation, interview et parcours bibliographique. J’ai eu la chance de le rencontrer à la convention de Bellaing en 2009. Ruellan, comme Wul ou Carsac, est un peu un auteur français mythique, qu’il est heureux de remettre à l’honneur.