Critiques

Comment résumer un livre qui tourne autour de la réalisation d’un film pornographique à but philanthropique ? Disons que c’est le long cheminement d’un réalisateur de X qui se demande comment produire ce film, réclamé par son patron, pour rendre hommage aux victimes de la centrale de Fukushima, sous la forme de chapitres « Making of ».

Juliette, ingénieur dans l’informatique, et Olivier, journaliste, ont deux enfants et une vie de couple moderne. Lorsqu’Olivier avoue à sa femme avoir une liaison, l’univers de Juliette vacille. Comment survivre à la trahison ? C’est à cette question que ce roman, écrit au scalpel, sans concession mais non sans humour, entend répondre. Rien n’y échappe, ni les risques de la vie à deux et les glissements du désir ni les contradictions d’un certain féminisme et la difficulté d’être un homme aujourd’hui.

Je grandirai plus tard est le titre de l’autobiographie d’Elie Semoun. L’humoriste que l’on connait de par ses spectacles, ses sketches, ses films y aborde tous les sujets, l’amour, la mort, l’amitié, sans tabou avec une sensibilité qu’il ne montre pas au premier abord.

Pour cette fin d’année 2013, Peter Jackson nous a concocté un deuxième opus de la trilogie du Hobbit. On pourrait se demander comment Jackson a pu faire pour autant allonger l’adaptation d’un livre qui n’est pas si épais que ça. Mais le résultat est là, et à la hauteur de nos espérances. Qui mieux que lui pouvait adapter le livre qui précède Le seigneur des anneaux ?

… du fantastique au polar… du steampunk à l’humour noir Quinze nouvelles qui vous laisseront toutes un étrange goût de sang dans la bouche !   Un petit mot d’abord sur la couverture qui est du plus bel effet. J’apprécie particulièrement la présence de l’entonnoir qui, il faut le savoir, était le mot imposé à chaque auteur lors de l’élaboration de son texte. Ensuite, il y a la préface de Céline Guillaume, une auteure que j’apprécie énormément.

Voici Sandra Bullock et George Clooney au générique d’un film qui a tout d’un huis clos spatial. On pourrait penser qu’on va s’ennuyer avec si peu de personnages. Mais rien n’est moins vrai. En fait, plus de la moitié du film, on la passera en compagnie de Sandra Bullock.

Dun-Cadal était l’un des plus grands généraux de l’Empire. Mais l’Empire est tombé, et Dun-Cadal également. Devenu un vieux pilier de comptoir, il survit sans but et sans force. Lorsqu’une jeune historienne le retrouve pour entendre le récit de son passé, le vieux guerrier hésite entre s’épancher ou la jeter dehors. Surtout lorsque Viola évoque Éraëd, l’épée magique et disparue de l’ancien Empereur.

Voici un premier roman qui reprend des thèmes de fantasy déjà courants, mais pour nous mener à une conclusion inattendue, peut-être même de l’auteur qui aura vu ses personnages lui imposer leur volonté...

Probablement le pire cauchemar d’enfants : se retrouver, seuls, dans un endroit clos mais sachant que dehors il n’y a que des dangers et ignorer comme s’en sortir, comme faire pour sortir de ce supermarché qui leur est comme un cocon. Dehors, c’est le chaos : un gigantesque tsunami a détruit la majorité des côtes américaines, des centrales chimiques ont pollué l’air, l’eau est pleine d’allergènes, les gens sont devenus fous de différentes façons selon leur groupe sanguin.

Ce deuxième volume ne dépare pas le premier, que ce soit par les auteurs ou par la qualité des textes, qui évoquent tous avec talent l’univers de Vance. Certains se rapprochent plus du style de Vance, comme Matthew Hugues nous l’avait déjà montré dans son « Brillion noir », d’autres s’en éloignent davantage, comme Neil Gaiman qui commence par présenter l’histoire comme les souvenirs racontés dans un bar par un échappé de la fin des temps.