Critiques

Zoe et Jake semblent avoir survécu miraculeusement à une avalanche. Mais ils trouvent le village et l'hôtel où ils logent déserts, et ne peuvent le quitter malgré tous leurs efforts. Et le temps qui passe semble ne rien affecter... Dans quel monde sont-ils ? Morts ou vivants ? Est-ce que, face à leur amour, la Mort elle-même serait impuissante ?   Graham Joyce nous a donné ici encore un roman fantastique, aux deux sens du terme. Et profondément émouvant.  

Ce petit recueil regroupe deux contes tirés de Janua vera, récits du Vieux Royaume. Le premier, Montefellóne, est un récit de guerre sur un épisode de la lutte entre Léomance et Ciudalia, récit dont la morale réaliste montre que ni la vaillance, ni les sacrifices ne sont récompensés. Le second, Comment Blandin fut perdu, est une curieuse mise en abyme du récit par le peintre Albionello des mésaventures d'un sien apprenti amoureux d'une moniale, et de la réception du dit-récit par le centenier Gaideris...  

Parce qu’une histoire se déroule forcément quelque part…

Ce roman est le deuxième tome d'une trilogie dont je n'ai pas lu le premier volume (je ne m'en étais pas rendu compte au moment où je l'ai demandé).  

Les Cassandra Sangue ne sont plus prisonnières, mais leur sort n'en est pas enviable pour autant. Incapables de se débrouiller seules, elles sont des proies faciles pour toutes sortes de prédateurs si personne ne les prend sous sa protection.  

Jevick est le fils du plus riche marchand de poivre de Tyom. Bercé toute sa vie par les légendes et les contes de la lointaine Olondre, un pays où les livres sont aussi communs qu’ils sont rares sur son île, il touche enfin, à la mort de son père, au bonheur de visiter cette contrée magique et emplie de bibliothèques afin d’y perpétuer le commerce familial. Ses désirs semblent comblés jusqu’à ce que, au lendemain du rabelaisien Festival des Oiseaux, qui rythme la vie religieuse en Olongre, il se découvre hanté par un ange.

Si je dis que c’est l’histoire d’une malédiction ancienne qui est ravivée par la découverte et l’ouverture d’une tombe ancienne, vous allez tout de suite me dire que, au moins depuis 1920 et le roman Claimed, de Francis Stevens, qui a sans doute influencé maints repreneurs du thème, en particulier Lovecraft, ce thème a été usé jusqu’à la corde.

Un tueur à gage qui devient rabbin, ça laisse des traces...

Non, je ne vais pas insister sur mon plaisir à retrouver les 5 dragonnets du destin. Qui serait assez masochiste pour lire un quatrième tome d’une série qui raserait gratis !   Cette fois-ci, on découvre la société des Ailes de nuit, ou l’art de faire croire à une puissante communauté alors que c’est une espèce en extinction.   Toujours agréable le résumé des volumes précédents, les cartes et les fiches des races.   Mais s’il n’y a que 5 tomes, alors là, le final est impossible à deviner !  

Une fois n’est pas coutume, voici le roman d’un auteur qui fait son trou en utilisant l’auto-édition. Il est difficile de ne pas partir avec des aprioris lorsqu’on soulève cette manière de publier, souvent considérée comme la « dernière chance », ou l’opportunité de diffuser tout et n’importe quoi. Entre les élucubrations frôlant l’illettrisme et les recettes de la tante Gertrude, il y a tout de même des petites perles. Est-ce que Résilience en fait partie ?