GRAFFET Didier

Les « romans arthuriens » sont, depuis le siècle dernier, l’objet de reprises, de réflexions et parfois de réécritures multiples et si la plupart de ces réécritures ont essayé de se conformer aux « canons » établis au Moyen-âge, entre Geoffroy de Monmouth, Thomas Mallory et Chrétien de Troyes, en gros respectés par T. E.

A peine réchappés des griffes des redoutables Mongols, Roc et Yesa trouvent une nouvelle piste pour relancer leurs recherches de l’objet légendaire. Les Enfants du Graal vont retrouver à Jérusalem tous les protagonistes de l’histoire : Guillaume de Rubrouck, leur ange gardien, le commandeur des chevaliers teutoniques, mais aussi leurs ennemis, comme les chevaliers de Saint-Jean et Naiman ou le nabot de Damas.

Pièges temporels

C’est un quasi-feuilleton steampunk, qui se passe dans une uchronie qu’on pourrait presque traiter de dyschronie tellement le monde décrit semble pire que l’histoire réelle. En fait Laurent Genefort s’est amusé à partir de deux références, la cavorite empruntée à HG Wells et les indigènes martiens empruntés à Gustave Le Rouge, mais il y a ajouté une véritable caricature de la « Belle époque » et de l’après-guerre…  

Des années 1920 revisitées sur la base d’un miraculeux métal qui nous fait voyager de Paris à Mars. Un très bon moment de lecture se cache derrière la belle couverture de Didier Graffet.

4e opus de la série, impossible de le lire séparément. On retrouve Lorn, unique survivant de la bataille où le Haut-roi est expressément arrivé trop tard pour sauver la garde d’Onyx. Lorn est débarrassé de l’Obscure, à la fois force et faiblesse. Il se cache de la vengeance du Haut-Roi et projete de l’assassiner, mais il n’en a pas le courage.

Suite du destin chaotique d’Uthred entre passion et trahison.

Les forces du Drac Argent progressent alors que deux héros vont, chacun de leur côté, tenter de trouver une arme miraculeuse. Un roman solide.

Le nouveau monde de Pierre Bordage, auréolé du Prix Imaginales 2018.

Alors que les royaumes voisins s’apprêtent à déferler sur le Haut-Royaume, les héritiers du roi défunt se déchirent.