Soumis par Georges Bormand le dim, 12/09/2021 - 06:00
Dans un présent autre, caricature du nôtre, où Eurodisney est une colonie du monstre Disney, avec sa partie camp de concentration, où les banlieues ont été rasées par « la flicaille et la finance », le système, et où la Commune Libre de Belleville, en fait toute la partie de Paris encore non soumise au système, subit et repousse régulièrement les assauts de celui-ci, Fi s’occupe à coudre des habits et à soigner une bande d’enfants abandonnés dans son repaire de la rue de la Mare.
Soumis par Georges Bormand le mer, 20/05/2020 - 06:00
Ce roman est, d’une certaine façon, une synthèse des deux œuvres anciennes, La horde du Contrevent et La zone du dehors. À La horde…, il reprend, d’abord, le réenchantement du monde, mais aussi l’écriture chorale, alternant les récits des différents personnages, d’abord de ceux qui forment la Meute, les chasseurs de furtifs. À La zone…, il reprend le caractère dystopique, la description d’une anticipation cauchemardesque à plus ou moins court terme. Nonobstant quelques grumeaux, le mélange prend.
Soumis par Chris de Savoie le lun, 27/05/2019 - 06:00
« Les furtifs ?… Il doit y en avoir un sur votre écran en ce moment même… Impossible ? Vous n’avez pas remarqué ce scintillement fugitif ? ».
Magique, superbe, une réussite totale pour l’auteur... et l’éditeur !
Soumis par Georges Bormand le mer, 17/05/2017 - 06:00
Disons-le tout net : cette anthologie ne se limite aucunement à l’évolution du travail, ou plutôt de l’emploi, mais vise toutes les transformations possibles de la société, toutes les formes d’utopies ou de dystopies (y a-t-il vraiment différence entre les deux mots, quelle utopie ne possède pas assez d’aspects négatifs, de « côtés sombres », pour être aussi une dystopie, et quelle dystopie ne conserve pas une lueur d’espoir, que ce soit dans sa chute ou dans son évolution ?).
Soumis par Georges Bormand le jeu, 11/05/2017 - 06:00
Voila un livre qu’on classe sans hésiter fiction spéculative, mais qui, pas plus que Les soldats de la mer d’Yves et Ada Rémy, La horde du contrevent, d’Alain Damasio, ou les Histoires orsiniennes d’Ursula Kroeber Le Guin – qui en a d’ailleurs assuré la traduction et la promotion aux États-Unis – ne saurait être classé fiction scientifique. Est-il besoin de rappeler que l’appellation SF couvre toutes ces œuvres, bien mieux que l’appellation fantasy, même prise au sens anglais ?
Soumis par Chris de Savoie le ven, 22/06/2012 - 11:22
L’auteur du superbe Horde du Contrevent revient avec un recueil de dix nouvelles.
L’une des figures principales du recueil est la ville, qui sert de cadre à plusieurs nouvelles. Alain Damasio propose des villes désertées, vidées, ensevelies sous une mer de goudron ou sous la coupe d’une informatique omnipotente. Rares sont les habitants et leur vie a basculé dans l’irrationnel.
Les héros mis en scène sont toujours des survivants, bien souvent des résistants, qui luttent contre la marchandisation du langage ou contre la main mise sur la communication.
Soumis par Equipe Phenix le jeu, 26/05/2011 - 18:04
Un choix d’auteurs connus, de Stéphane Beauverger à Sébastien Wojowodka, en passant par Francis Berthelot, David Calvo, Philippe Curval, Alain Damasio, Mélanie Fazi, Léo Henry et Jacques Mucchielli et quelques autres moins connus, dans cette anthologie sur le thème général de l’étrange, ou de l’étranger, des rencontres parfois imaginaires et souvent impossibles.
Des nouvelles qui font réfléchir, qui posent des questions et qu’on ne saurait résumer.
Soumis par Equipe Phenix le sam, 12/03/2011 - 18:18
Dans cette anthologie publiée après un appel à textes de la Ligue des Droits de l’Homme, dix-sept auteurs, qui vont de Thomas Day à Jeff Noon (dans l’ordre de parution) en passant, entre autres, par Stéphane Beauverger, Ayerdahl, Alain Damasio, Philippe Curval, nous présentent « 17 mauvaises nouvelles d’un futur bien géré ». Mauvaises nouvelles au sens de l’information dérangeante, pas au sens de la qualité d’écriture, cela va de soi.