Littérature blanche

Véritable immersion dans le crime, de l'est à l'ouest des États-Unis, cette sélection d'articles raconte la chute d'un parrain de la mafia, la traque d'un tueur en série mais aussi les émeutes qui ont suivi la célèbre affaire Rodney King. Un travail de terrain qui a valu à Michael Connelly le prix Pulitzer 1992.

Je ne suis habituellement pas lectrice de romance, même si j'adore les romans historiques. Toutefois, ces chroniques font grand bruit depuis la diffusion de la série sur Netflix (que je n'ai pas vue). J'ai donc eu envie de me pencher sur cette saga qui déclenche autant d'enthousiasme, pensant qu'il s'agissait de romans historiques avec une pointe de romance.

J’ai mis du temps à ouvrir ce livre et pourtant, la lecture commencée, je n’ai plus lâché.   L’auteure s’est librement inspirée de la biographie de Rudolf Noureev, le grand danseur classique des années 1960-1980. Et ca marche car on est vite en empathie avec cet enfant très pauvre mais rebelle dans ses gestes et dans ses idées.

Les policiers auraient-ils succombé au syndrome des « chiens de chasse », suivant par instinct la première piste, au risque d’en négliger d’autres, et s’acharnant à prouver la culpabilité supposée de leur proie ? En tout cas, à la sortie de prison de Haglung, l’inspecteur Wisting est démis de ses fonctions à titre de précaution. Il peut ainsi reprendre l’enquête, chercher les éventuelles manipulations ou les prises de positions faussées par une vue orientée de l’affaire. Sa fille, Line, journaliste, trouve de son côté des pistes fort intéressantes qui s’entrecroisent avec celles de son père.