Terre natale, L'elfe noir T1

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Voici le premier tome de la trilogie de L’elfe noir de R.A. Salvatore. Mais doit-on encore parler de trilogie alors que le cycle fait dix tomes en version originale, qui ne sont pas encore tous traduits. Salvatore nous présente une société matriarcale, les drows, des elfes à la peau noire qui vivent sous terre dans la cité de Menzoberranzan. La société drow est formée de plusieurs maisons qui rivalisent entre elles, qui se font la guerre pour monter dans la hiérarchie sociale. Seules les huit premières maisons forment le conseil de la cité.

Au moment où commence l’histoire, la maison Do’Urden attaque la maison DeVir. Eliminer une maison permet à une autre de prendre sa place. Drizzt Do’Urden nait au moment de cette attaque. Il est le troisième fils de la maison. Son frère ainé meurt tué par la main de son second frère, qui rapidement prendra sa place. Mais être l’ainé n’a pas beaucoup de valeur dans la société drow, s’il n’est pas de sexe féminin. Ce sont les femmes qui règnent. Une maison est régie par une matrone. Les femmes sont souvent des prêtresses, tandis que les hommes sont des soldats ou des mages au service des matrones.

Drizzt grandira, éduqué par son père Zaknafein Do’Urden. Il ignorera pendant de longues années que son précepteur et ami est son père. Il sera envoyé à l’académie où il deviendra le meilleur combattant qui existe. Il sera initié à la sorcellerie. Puis, reviendra vers la maison Do’Urden.

Ce premier tome nous présente un héros profondément en désaccord avec la société cruelle dans laquelle il vit. Drizzt n’approuve pas les choix et les actions de la société qui l’a vu naitre. Il parvient à résister à cette débauche de haine qui existe entre les différentes maisons. Il est un drow qui se réfugie dans la chasse, puis qui fuit Menzoberranzan en compagnie du fauve Guenhwhyvar.

Un univers bien sombre, un personnage bien campé, atypique des habituels héros de fantasy. Des elfes à la peau sombre qui feraient tout pour parvenir à leur fin. Un excellent cycle de l’elfe noir qui commence avec Terre natale.

Lire ce premier tome entrainera le lecteur à lire le suivant, car il sera pris dans l’engrenage. C’est vraiment excellent, et ça mérite sa réédition chez Milady en grand et petit format, sans oublier sa version bande dessinée.

Terre natale, R.A. Salvatore, 443 pages, illustration de Todd Lockwood, Traduction de Sonia Quéméner, Milady

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Commentaires

Il y a très très très longtemps, j’avais fait pour Phénix une très bonne chronique des trois premiers tomes de cette daga. Je suis heureux qu’on la réédite.

Bruno - ancêtre