Critiques

Une petite fille, Bonnie, rencontre un homme à la chevelure folle. Il y héberge tout un monde mais quand Bonnie décide de le coiffer, elle se fait avaler par les cheveux. Livre de contes pour jeunes enfants, Neil Gaiman s’est déjà fait un nom dans le monde de la SF et de la fantasy (voir la BD signal/bruit), avec ou sans le dessinateur Dave McKean.

Quatrième aventure d’Alexia Tarabotti, voici un volume sous-titré « une histoire de vampires, de loups-garous et de théières », et ce très à-propos. Alexia, toujours enceinte jusqu’aux dents de son « dérangement embryonnaire », retrouve son côté pince-sans-rire qui m’avait manqué dans le précédent volume pour nous entrainer dans un complot contre la Reine.

Sarah va se marier, là, maintenant, elle s’avance vers l’autel, elle regarde son promis, elle se retourne et s’enfuit. Elle prend sa voiture, embarque sa cousine de 17 ans, Rébecca, très amoureuse aussi du fiancé Adrian, et sa grand-mère revêche, Lavinia. Ensemble, les 3 femmes fuient vers l’Ouest, sur la mythique Route 66… Elles apprennent à se découvrir et à s’apprécier.

Le commissaire Sam Chappelle avec deux « p » est de retour. Cette fois-ci, il doit élucider le meurtre d’un prêtre, attaché nu à une table, avec une croix dans le postérieur (pour rester gentil) et ce qui ressemble à une morsure de vampire. On retrouve le personnage cynique et ironique créé par Christopher Collins dans « L’étoile de l’Est ». Chappelle a toujours une Lotus Esprit qui ne se transforme pas en sous-marin et il est toujours membre d’une loge maçonnique. L’histoire est racontée à la première personne et on suit facilement les pensées du personnage sympathique à l’humour corrosif.

On s’en doutait, Jasper n’est pas un simple agent stagiaire de l’Association. Jasper va découvrir quelle est sa vraie nature et devoir faire des choix, y compris celui de laisser Ombe, dont la conscience squatte son esprit, partir vivre loin et sans lui. Quel plaisir, quelle belle fin, très créative, que du bonheur pour cette saga française.

En créant le commissaire Léon, Nadine Monfils ne savait pas dans quel engrenage elle mettait les pieds. Il faut dire que le personnage du commissaire Léon est hors du commun. Déjà un commissaire qui tricote c’est pas courant, mais le monde dans lequel il évolue est aussi assez particulier. Ce sont des romans-feuilletons à la sauce belge pimentés d’humour noir que Frédéric Dard n’a pas hésité à parrainer lors de leur première parution. Le commissaire Léon vit à Montmartre (comme l’auteur) avec sa maman.

Roland Lehoucq est un astrophysicien au Commissariat à l’énergie atomique (CEA) qui avait écrit des livres de vulgarisation scientifique. Il tient également une rubrique de vulgarisation dans le magazine Bifrost. J’adore lire Pour la science ou Science & Vie chaque mois et voilà un livre qui emprunte la même voie, celle de la vulgarisation scientifique. Thème après thème, avec des exemples issus de la bande dessinée, du cinéma et de la littérature SF, Roland Lehoucq nous dévoile les invraisemblances technologiques que contiennent ces derniers.

Anthologie de science-fiction consacrée aux grands espaces. Elle est proposée par Jeanne-A. Debats et Jean-Claude Dunyach et est éditée par Griffe d’encre. Les huit textes vont sensiblement dans le même sens. Après lecture, j’ai trouvé cette anthologie bien équilibrée mais pas sans défaut. Dommage que les deux anthologistes aussi auteurs de science-fiction ne proposent pas un de leurs propres textes. Les Tiges – Thomas Geha

Zita a 11 ans et un papa exovétérinaire. Elle voyage partout avec lui, aidant à soigner des animaux incroyables partout dans les galaxies. Zita a une maman qui est devenue un cristal et un chien un peu inhabituel, Wormy. Cette fois, ils partent sauver le dernier barbarus, un animal transparent qui se nourrit des pulsions agressives d’un peuple passé de grands barbares à cultivateurs de fleurs. Destiné aux 10 ans et plus, ce livre est plein de fraîcheur. Lu en 2h, il me laisse comme le souvenir des bons vieux « Daktari », série télé sur un vétérinaire dans le bush kenyan.

Voici le deuxième volume qui réunit quelques chroniques de Bifrost sur le point de vue du savant sur les « inventions » de la SF et des cinéastes en particulier. Et ces corrections des excès du cinéma et de la littérature, parfois des remises à jour de domaines plus ou moins connus, vont nous remettre en place un certain nombre de certitudes plus ou moins inexactes. Sur les vieux « rayons de la mort » Sur les « champs de forces » Sur les matériaux plus ou moins fabuleux imaginés par les romanciers Sur la notion de masse Sur la téléportation Sur l’invisibilité