Soumis par Georges Bormand le lun, 21/02/2022 - 06:00
« Cadavre exquis » entre Dick et Zelazny, où le lecteur peut s’amuser à essayer d’attribuer chaque passage à l’un ou l’autre des auteurs, ce roman raconte la quête de Tobie McMasters, un peintre « incomplet », sans bras ni jambes, mais pourvu d’extensions mécaniques, à travers un bout des États-Unis d’après la guerre atomique, à la recherche de Carleton Luftheufel, le responsable de la guerre, qu’une nouvelle religion a déclaré le Dieu de Colère. Il rencontrera dans sa quête machines détraquées, mutants, chrétiens et adorateurs du Dieu de Colère...
Soumis par Michael Fenris le jeu, 03/02/2022 - 06:00
Lorsque Philip K. Dick publie en 1962 Le maître du Haut-Château, il fait paraître son premier succès littéraire et une référence dans le genre uchronique. Partant du principe que les alliés ont perdu la guerre face à la coalition Allemagne-Japon-Italie, il imagine les États-Unis partagés entre les vainqueurs. L’Ouest appartient aux Japonais, l’Est aux Allemands, avec une zone neutre dans les Rocheuses.
Soumis par Georges Bormand le lun, 16/11/2015 - 06:00
Le premier roman est un texte considéré comme mineur dans lequel transparaissent nombre de ses obsessions, en particulier le sentiment d’échec permanent et son incapacité à communiquer avec les femmes, et était déjà paru chez Pocket. Le second, qui reprend le lieu de l’action et le personnage du Glimmung, mais de façon bien différente, semble un ajout récent au corpus de l’œuvre de Dick, et n’a été traduit qu’en 2013.
Soumis par Georges Bormand le lun, 24/11/2014 - 00:00
Au départ, on croit à une situation simple, où la guerre avec les Vugs, habitants de Titan, serait cause de la dépopulation et de l'allongement des vies des terriens. Depuis l'armistice avec les Vugs, les terriens ont un système néo-féodal séparant la population entre Possédants, seuls autorisés à participer au jeu qui a remplacé la politique par des parties de Bluff, sorte de poker-monopoly, et non-Possédants, au service des Possédants.
Soumis par Georges Bormand le dim, 05/10/2014 - 00:00
Sur Mars où l'ONU a installé et entretient un certain nombre de colonies qui parviennent à survivre péniblement grâce à l'eau des canaux, Jack Bohlen, ancien schizophrène, est réparateur. Manfred, le fils de ses voisins est, lui, autiste, dans un camp. Les circonstances font qu'Arnie Kott, potentat local, convaincu que la schizophrénie et l'autisme sont des formes de perception du futur, va demander à Jack de trouver le moyen de communiquer avec Manfred, afin de profiter de prédictions. Mais il a mal compris dans quoi il se lance...
Soumis par Georges Bormand le ven, 29/08/2014 - 07:56
Ce roman, l'un des rares romans non-SF que Dick ait pu faire paraître de son vivant, n'en comporte pas moins les principales obsessions de ses autres livres et cela fait un effet bizarre de le découvrir juste après avoir relu Le bal des schizos, avec lequel il partage plusieurs thèmes : le non-héros narrateur (en fait narrateur principal, car les autres personnages sont acteurs principaux, mais parlant à la troisième personne, d'un certain nombre de chapitres) confronté à une femme égoïste et tyrannique, ici la sœur du « barjo » ; les questions sur la réalité et sur la santé mentale des person
Soumis par Georges Bormand le mer, 27/08/2014 - 00:00
Ce roman, qui présage Les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques et dont je me demande s'il n'a pas influencé le scénario de Blade Runner (bien qu'humaine, la Pris de ce roman aurait pu servir de modèle à la Priss du film, non ? J'ai cru revoir l'androïde du film en lisant son portrait page 31) semble apporter des idées nouvelles à chaque relecture. Le thème apparent est celui de la création des premiers « simulacres », robots chargés d'imiter les humains.
Soumis par Georges Bormand le sam, 02/08/2014 - 00:00
Sous le titre Univers Divergents, c'est le premier roman que j'ai lu de Dick, il y a (presque) quarante ans de cela. Et, même s'il ne s'agit pas d'une œuvre majeure, j'ai eu plaisir à le relire, et je crois que ceux qui le découvriront auront plaisir à le lire.
Soumis par Equipe Phenix le dim, 20/04/2014 - 07:52
Cela n’est ni un très grand roman de Dick, ni une interrogation sur la réalité ; tout juste une petite aventure plus fantastique que science-fiction. Parti à l’âge de 8 ans de Millgate, la petite bourgade des Appalaches où il est né et a vécu ses premières années, Ted Barton a, soudain, envie de revoir cette ville. Mais tout semble avoir changé et il ne reste plus de traces du passé dont il se rappelle. Ni même de son existence puisque le journal local raconte la mort de son homonyme à la date de son départ... Intrigué, énervé même, Ted Barton essaie de résoudre ce mystère.
Soumis par Equipe Phenix le dim, 04/08/2013 - 07:39
Ce roman est le premier succès de Philip K. Dick dans sa longue série de remises en cause de la réalité. Palmer Eldritch revient d’une longue visite aux Proxiens, extraterrestres avec lesquels l’humanité, qui commence à peine à conquérir le système solaire, n’a que peu de contacts. Les colons, généralement envoyés de force dans les colonies de Mars, de Vénus et de quelques satellites, n’ont comme moyen de supporter leur exil qu’une drogue, le D-liss, qui leur permet de se croire revenus sur Terre, incarnés dans des personnages de mondes miniatures créés et vendus par l’industriel Leo Bulero.
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