En route pour 2012 avec... David Bry
Dans un monde de plus en plus violent (et je ne parle pas que de violence physique), avec peu d’issues visibles, peu d’idées, peu de souffle après la protestation, l’imaginaire ne pourrait-il pas offrir une lucarne ? Une vision de ce à quoi on aspire, de ce qu’on craint pour le futur. Est-ce que la littérature imaginaire, débarrassée des oripeaux du terre-à-terre, ne pourrait pas aider à inventer un autre lendemain ?
Ne l’a-t-elle pas déjà fait, d’ailleurs ?
Ce n’est pas une réponse, pas même forcément un souhait. Une question, sans doute, que je me pose, au moins, à moi-même.