Pierre-de-vie
Ce n’est pas pour rien que ce roman a obtenu en 2010 le prix Mythopoeic, rappelé par son bandeau. Plus que l’histoire, féérique, dans un monde où la magie, appelée yaya, est plus ou moins forte suivant l’endroit, entre l’Orient fabuleux où vivent des dieux dont la nature sera d’ailleurs « expliquée » vers la fin du roman, et l’Occident totalement mécanique, les différents lieux ne vivant pas au même rythme temporel, entre la lenteur de l’Orient et la rapidité de l’Occident, c’est bien à la psychologie des personnages et à la poésie du monde que s’attache l’auteur.