Fille dans la tour (La)
Ce livre est la seconde partie d’une trilogie dont je n’ai hélas pas lu le début, mais il est lisible sans le premier, L’ours et le rossignol (qui devient, hélas, peut-être illisible en second, lui, comme cela m’est arrivé avec d’autres trilogies). Il présente une féérie dans un monde à cheval entre légendes russes et christianisation.
C’est l’errance d’une jeune fille, Vassilissa Petrovna, aka Vassi, qui a du fuir son domicile après la mort de son père, tué par un Ours fabuleux, et l’accusation d’être une sorcière parce qu’elle voit les tchiorti, les lutins russes, et Morozov, l’homme de glace qui est l’incarnation de la Mort. Elle va rencontrer le prince Dimitri Ivanovitch, parti de Moscou pour combattre des brigands qui pillent les villages, accompagné de Sacha, un moine guerrier, frère de Vassilissa. Celle-ci, pour défendre sa liberté, doit se faire passer pour un garçon et ce mensonge lui pèse. Mais elle va devoir intervenir dans la lutte pour sauver Moscou d’un ennemi puissant...
Bien sûr cette réécriture de la féérie russe pèche par la présence d’une héroïne qui, en fin de compte, est totalement américaine par sa façon de penser. Mais ce n’en est pas moins un très joli conte poétique qui, malgré tout, comporte un certain nombre de références slaves...
La fille dans la tour, par Katherine Arden, traduit par Jacques Collin Folio SF n° 682, 2021, 512 p., couverture d’Aurélien Police, F8, ISBN 978-2-072-93151-2