Roi des fauves (Le)
Dans un monde de type médiéval-fantastique, où le Haut Roi dirige une armée de Valkyries et où roi et seigneurs emploient des bersekirs, sorte de zombies mélangeant part animale et reste ténu de part humaine, les paysans meurent de faim. Pour survivre et aider leurs familles, trois jeunes paysans, Ivar, Kaya et Oswald, sont allé braconner sur les terres du Jarl. Surpris, ils ont failli le tuer dans la bagarre qui s’en est ensuivi. Mais il a survécu, avec les deux jambes cassées, et les fait arrêter et condamner à devenir bersekirs. Enfermés dans la forêt des transformations, ils partent alors à la recherche du Roi des fauves, qui doit leur rendre leur humanité. Mais cette quête va les mener plus loin encore qu’ils ne le croyaient et achever la fin du monde qu’avait entamée l’apparition de la maladie des bersekirs...
Il s’agit d’un monde imaginaire de pure fantaisie. Cohérent, mais non spéculatif. Il ne s’agit nullement de réfléchir aux conséquences d’une possibilité, mais seulement de la mener à la fin de sa logique et de son intérêt comme thème de récit. Si le monde imaginé et décrit avec des images colorées et variées par Aurélie Wellenstein est intéressant, les différents personnages, les héros et le méchant Jarl en particulier, sont presque caricaturaux, sans réelle profondeur. Ce qui n’empêche pas d’apprécier l’histoire et son cadre...
Le roi des fauves, d’Aurélie Wellenstein, Pocket n°7226, 2017, 311 p., couverture d’ Aurélien Police, ISBN 978-2-266-27312-1
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