Waylander

Le peuple drenaï est à l’agonie. Les Ventrians, profitant de la désastreuse politique militaire menée par le Roi de Drenaï, ont attaqué et envahi le pays. Quelques poches de résistance subsistent néanmoins, malgré le peu d’espoir pour l’avenir. Lorsque le Roi est assassiné par un homme armé d’une arbalète de poing, Waylander devient un traître à sa nation. L’assassin est alors pris de doute sur la justesse de ses actes, mais son destin le condamne à lutter, pour sa survie et celle du peuple drenaï.

Waylander est un héros typique de David Gemmel : remarquable guerrier taillé pour la guerre, dur et impitoyable. L’aspect physique est toujours primordial même si Waylander est plus qu’un simple tueur. Son caractère évolue au fil des pages et le héros se révèle moins insensible que sa légende ne le dit. L’auteur joue d’ailleurs sur les paradoxes, transformant toutes les immondes brutes du récit en êtres capables d’une bonne action.

Le rythme de l’aventure est soutenu, les combats et les rebondissements se succédant. Le récit est solide même si l’intrigue se révèle assez simple et sans grande surprise, linéaire. Les personnages sont bien campés et offrent une palette de réactions diversifiées face à la guerre, du froid engagement de Waylander à la révolte rageuse de Danyal contre son rôle de victime. Une aventure épique typique de l’auteur.

Waylander, de David Gemmel, traduit par Alain Nevant, illustré par Dider Graffet, aux éditions Milady.