Cantoria

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Nous sommes dans un autre monde. Sur la planète Cantoria, la source d’énergie fondamentale à partir de laquelle fonctionnent tous les appareils, jusqu’aux astronefs, est la voix humaine. Certains chanteurs sont les membres respectés du clergé de la déesse Astrale, d’autres ne sont que le prolétariat, les bas-chanteurs qui travaillent à remplir les piles d’énergie vocale.

Khena est une jeune chanteuse qui a été choisie pour devenir une Note et qui va partir pour le Cantorium. Son ami Arth, dont le talent n’a été remarqué par aucun Prêtre, va devenir l’un des meneurs de la révolte contre les dits Prêtres et en particulier la faction la plus rétrograde, celle des Reflétants.

Et c’est le moment où, pour observer une conjonction astrale exceptionnelle, autour de laquelle va se cristalliser la lutte entre Reflétants et progressistes, part une expédition spatiale dans laquelle Khena doit tenir un rôle majeur.

Si ce monde de fantaisie peut déranger un lecteur adulte, l’histoire de cette double quête, celle du passage à l’âge adulte par les héros et celle de la victoire du progrès sur l’obscurantisme dans une société féodale et théocratique (avec une religion suffisamment différente de celles en cause dans le monde actuel pour éviter les attaques pour blasphème) me paraît assez plaisante sitôt que la fantaisie initiale « Et si le chant était l’énergie de base du monde » est acceptée pour la durée du livre. Livre qui comporte des références à plusieurs œuvres sur le chant et la poésie, entre autres La Chanson d’Arbonne de Guy Gavriel Kay, Les Maîtres Chanteurs d’Orson Scott Card...

Cantoria par Danielle Martinigol , 2013. 252p., couverture de Manchu, L’Atalante jeunesse, ISBN 978-2-841726271

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Commentaires

bien lu votre chronique. mais qu’entendez-vous précisément par cette phrase ? je cite :
" la victoire du progrès sur l’obscurantisme dans une société féodale et théocratique (avec une religion suffisamment différente de celles en cause dans le monde actuel pour éviter les attaques pour blasphème) "
je comprends qu’un auteur jeunesse n’est pas là pour exciter les haines, nous sommes bien d’accord ! mais à moins que je ne connaisse pas bien la loi belge, les attaques pour blasphème n’ont aucun sens en loi française et européenne... Nous ne vivons pas dans un régime théocratique que je sache ! j’ai donc du mal à croire que vous légitimiez d’hypothétiques réactions outragées de religieux par votre phrase qui je l’espère n’exprime pas en fait votre pensée véritable...
vous semblez légitimer ou même intégrer comme normale la peur des réactions de fanatiques et obscurantistes, ce qui me gêne comme lecteur, auteur et citoyen.
merci par avance de préciser ce que vous voulez dire, je pense que c’est assez important de défendre et rappeler à la jeunesse les droits d’expression garanties par la loi obtenue après de longs combats idéologiques et politiques.
ceci dit, vive le Roi !