Dragon des glaces, L'assassin royal T11 (Le)

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Les artiseurs, conduits par un Fitz torturé pas ses rêves, embarquent pour les lointaines îles outreliennes.

Une fois débarqué, le prince Devoir devra respecter sa parole et chercher le dragon des glaces afin de le tuer comme sa promise lui a intimé l’ordre avant qu’ils ne puissent se marier.

J’ai suivi cette aventure avec l’impatience qu’un combat titanesque allait clôturer cet épisode. D’un côté, il y aurait eu le dragon des glaces enfin libéré de ses entraves. De l’autre, le prince Devoir assisté mentalement par ses compagnons du Vif. Tout cela m’aurait emmené dans le tourbillon d’un combat mémorable.

Que nenni, je n’ai rien lu de tout cela.

Certes, l’aventure se suit de bout en bout sans une once d’ennui, mais elle laisse le goût amer d’un manque, d’une absence inexpliquée.

J’ai attendu jusqu’au bout en espérant une explosion de l’histoire, surtout que l’on en ait au onzième volume, une intervention comme la fille de Fitz, ou encore, le dragon qui aurait anticipé leurs desseins et serait intervenu bien avant.

Enfin, cela m’a laissé un mauvais goût dans la bouche. Comme si l’auteure voulait nous faire attendre le prochain tome sans raison apparente.

Les héros sont quant à eux plus perdus qu’autre chose. Fitz en garde-chiourme, lourd et son mal de mer récurrent et les autres quasi inexistants.

Ah ! Ils sont beaux les héros !

Avec cet épisode, j’ai cette curieuse impression d’avoir envie de lire la suite tout en voulant jeter l’éponge et abandonner les artiseurs sur ces îles Outreliennes.

Robin Hobb, Le Dragon des glaces, traduction : A. Mousnier-Lompré, couverture : Vincent Madras, 382 pages, J’ai Lu

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Commentaires

J’ai failli laisser tomber lors de cet épisode.
Ah ! pour ce qui est de ressentir la lenteur, les difficultés pour lancer l’aventure, le ton était juste. J’avais même l’impression que mon lit tanguait et le mal de mer n’étais pas loin...
Et puis le message d’un lecteur qui avait franchi le cap, m’a encouragée à ne pas céder à la lassitude. Et tant mieux pour moi. Dans le prochain épisode, le rythme est à nouveau présent.
S’il n’y avait ce découpage dans la publication en français, peut être franchirait on ce passage avec plus de facilité.
Là, il faut bien le dire, entre les tractations des habitants des îles, les caprices de Lourd et le blues de Fitz, on voudrait parfois se jeter à la mer...
Mais tenez bon le cap. Ce n’est qu’un mauvais moment...

Merci pour ce conseil que je suivrais certainement et merci aussi du commentaire.
Freddy