Critiques

Bien que simple novella sur, comme souvent chez Heinlein, le passage à l’âge adulte d’un adolescent, ce texte est un roman culte depuis sa parution en 1942. Et sa traduction était réclamée depuis plusieurs décennies par les amateurs de Robert Heinlein. D’abord parce que le nom de Waldo est devenu un nom commun, comme l’imaginait déjà l’auteur qui expliquait comment les télémanipulateurs inventés et construits par le héros avaient pris son nom.

Un héros aux talents de pilote exceptionnel et au sale caractère, un monde futuriste cohérent, et trois récits réussis.

Nouveaux parce qu’une partie des œuvres picturales ou photographiques de ce livre avaient déjà fait l’objet d’un livre antérieur, tiré à 30 exemplaires, Les mystères de la chambre noire. Beaucoup de lecteurs ignorent que, comme il le raconte dans ce livre, Philippe Curval a été photographe avant d’être écrivain et a réalisé un certain nombre de collages, qui s’apparentent à ceux de Man Ray, souvent surréalistes, même si Philippe Curval, contrairement aux surréalistes du Groupe, ne croit pas au hasard et à l’écriture automatique, mais construit ses photo-montages selon un but, une idée.  

Fort, très fort, très très fort. Karine Giebel a encore frappé, et de quelle manière, avec une puissance inouïe…   Voyons de quoi il s’agit : Personne n'est assez fort pour la vivre.

Lorsque l’astronaute May Knox se réveille dans l’espace, c’est amnésique, extraite brutalement d’un caisson de réanimation dont les réserves sont épuisées, perdue quelque part du côté de Jupiter, et seule.  Son vaisseau, le Hawking II, a subi de graves avaries, son équipage a disparu, elle ne parvient pas à entrer en contact avec la Terre.  Plus grave, ses réserves en oxygène sont limitées et le vaisseau risque d’exploser. Dans cette immensité glacée, un seul espoir : réussir à joindre son mari Stephen, qui dirige la mission… Jusqu’à ce qu’elle apprenne qu’ils se sont séparés…  

Thriller cyberpunk comme l’écrit la notice de présentation, ce roman se situe dans un avenir où ce qui reste de l’humanité est réparti entre la Lune, Mars et un astéroïde aménagé, Station, et où les humains sont au service de « dieux » informatiques nés des IA des plus grandes compagnies. Le héros est un ex-combattant de la Guerre Logicielle qui a opposé ces dieux à d’autres IA anarchistes regroupées dans la Totalité et disséminées dans le reste du système solaire.

Au Groenland, dans le poste de la police locale, les journées sont longues. L’inspecteur danois Qaanaaq Adriensen et son adjoint, l’Inuit Apputiku Kalakeq, tuent le temps en jouant à la roulette groenlandaise, une variante de la roulette russe. Jusqu’au jour où, sur la baie touristique de Diskø, un cadavre est retrouvé figé dans la glace d’un iceberg. Seuls son visage et le haut de son torse sont visibles. Une glissade dans une crevasse est si vite arrivée… Mais l’affaire se complique. La victime, un scientifique américain, n’est pas tombée : elle a été piégée vivante dans le bloc de glace.

Nous retrouvons dans ce roman des personnages et le cadre de la série dystopique qu’a entamée Ferrailleurs des mers. Tool (outil), la créature mi-homme, mi-machine qui avait entrepris de reconstruire une zone de liberté dans les Cités englouties, est sur le point d’en parachever la conquête lorsque son ancien supérieur, le général Caroa qui dirige les armées de la multinationale Mercier, lance ses drones tueurs pour anéantir Tool. Qui échappera miraculeusement à la destruction et va entreprendre sa vengeance...  

Une anthologie sur un thème maintes fois abordé, mais une pléiade de grands noms et de très bons textes en font un recueil incontournable.

Il s’agit d’une eutopie, d’une utopie positive qui imagine que, face à l’effondrement généralisé, une petite ONG soutenue par l’ONU organise la création d’une communauté adelphique, c’est-à-dire basée sur une morale non compétitive. Un phalanstère anarchiste remis à jour et disposant des technologies modernes, basé sur les principes énoncés sur Internet par l’inspiratrice et narratrice du livre, Wen, et par une IA instruite à l’aide des dits principes.