Sim survivor

Quand on est riche, oisif, fêtard et qu’on a 17 ans, on est parfois un « merdeux ». En plus d’être lâche, mollasson, voilà le portrait de Sandro que les circonstances et la nanotechnologie vont obliger à faire face à des situations extrêmes.

Quand on est pauvre, bagarreuse, rebelle, prête à tout, y compris vendre son âme, parfois on oublie de faire attention et on se trouve embarquée dans une histoire de fou. Je vous présente Ambra.

Ils vont devoir faire équipe pour affronter ce qui est officiellement une simulation en virtuel 3D. Mais qui en fait est une réalité complété par la technologie : les spectateurs vous croient sur un lit de 3D quand ils vous voient exploser, mais sur place, la mort est réelle, juste scénarisée.

7 îles, 7 univers, en direct avec aux commandes un vieil animateur sur le retour et une fée virtuelle assoiffée de chiffres d’audimat.

Votre vie n’a pas de prix, votre mort celui de l’encart publicitaire juste avant ou juste après.

Une dystopie haletante ! Pour survivre, il faut être plus malin que les organisateurs, plus solidaires et plus décidés à affronter ses pires cauchemars. Même si les règles du genre font que l’on sait que nos héros doivent arriver au bout du parcours, la fin est particulièrement bien amenée et inattendue.

Pour les cœurs bien accrochés et les fans de virtuel, pour leur apprendre un peu à critiquer leurs sources, à ne pas croire tout ce qu’ils voient.

Sim survivor par Loïc Le Borgne, couverture de Laurent Besson, Scrineo.