Légion du tonnerre, Les orcs T2 (La)

Paré pour courir au travers de paysages désertiques tout en éradiquant toutes sortes de menaces ?

Enfilez vos épées, vos casques et votre barda.

J’attends…

Hum !

On dirait une bande d’Orcs défroqués !

Mais bon, faut que je fasse avec…

Stan Nicholls n’est pas du style à baisser pavillon et nous laisser tranquilles.

Pas de ça chez lui !

Il remet le couvert dans ce tome 2 des aventures de ces orcs renégats.

Comme dans le précédent volume, pas de répit pour ces orcs qui se doivent d’affronter mille dangers.

Certes, ils ne les comprennent pas toujours, mais faute de comprendre, ils détruisent et tuent sans remords.

De vrais orcs quoi !

Et moi, j’adore quand je suis pris à contre-pied comme cela.

Un peu comme, et je m’excuse pour cette comparaison, dans le roman « A l’ouest, rien de nouveau » dans lequel l’auteur nous montrait la guerre 14/18 du point de vue de simples soldats allemands.

Ici, Nicholls nous montre une guerre ou plutôt une quête du point de vue d’orcs. Ce sont justes de grosses brutes qui puisent leur puissance et leur efficacité dans le fait qu’ils sont nombreux et qu’ils ne connaissent pas la peur.

Une armée qui fonce tête baissée, sans réfléchir et user au combat depuis des générations serait bien difficile à arrêter.

Bien sur, certains diront que ce nain perdu au milieu de cette horde d’orcs n’a rien à faire là. Que cela va à l’encontre de la fantasy.

Mouais, mouais …

Je répondrais sans vergogne que justement c’est judicieux d’incorporer d’autres peuples, d’autres pensées au sein même de ces brutes. Cela nous change des habitudes et apporte une note épicée à l’ensemble.

De plus, si la fantasy doit elle aussi rentrer dans des cases, où va-t-on ?

Justement, la fantasy se doit de nous faire voyager dans des univers fantastiques et étranges.

Si l’auteur y croit, nous aussi.

Alors, vas-y Stan, n’hésite pas. Mélange des nains et des orcs et même des Elfes et des Balrog si ça te chante !

J’adhère.

Les orcs 2, La légion du tonnerre par Stan Nicholls, traduction de Isabelle TROIN, illustration de Didier GRAFFET, Milady, Bragelonne