Armes de destruction magique, La revanche des Orcs T1
Le capitaine des renards s’est retranché et a décidé d’oublier son passé de guerrier. Seulement, leur ancienne maîtresse, Jennesta, est toujours là. Elle a décidé d’exterminer les Orcs où qu’ils soient. Alors, n’écoutant que leur courage, les renards reprennent les armes pour se dresser contre Jennesta. Mais Jennesta est plus puissante que jamais et la tâche sera plus ardue qu’elle n’y paraît.
Voyageant d’un bout à l’autre de mondes aussi étranges qu’inhospitaliers, les renards et leur force brute s’engagent dans une quête qui les mènera partout et nulle part en même temps.
Cette histoire menée tambour battant m’a confirmé le fait que l’on pouvait toujours innover même dans des scénarios qui ont été traversés par des dizaines d’auteurs.
La première chose qui défraie les romans d’héroic fantasy est cette narration en étant du côté des Orcs. Cette race violente est pas trop basée sur la réflexion. Plutôt des barbares qu’autre chose, utilisant la force brute et l’avantage du nombre.
Nicholls emploie à merveille ce sens de la narration qui m’a plongé dans la vie d’une section d’Orcs sans cesse en mouvement. Qui n’obéit qu’aux plus forts d’entre eux. Et ça, rien qu’en soi, c’est déjà une prouesse.
Si j’ajoute à cela, ces instrumentalités, ces pierres magiques, qui une fois assemblées envoient les renards dans un autre monde dont ils découvrent l’univers au fur et à mesure de leur progression. Et du coup, je découvrais aussi d’autres mondes tout aussi baroques les uns que les autres.
C’est limpide, prenant, violent à souhait sans être gore. J’en étais presque à sentir les Orcs autour de moi. Je sais, ils puent, mais ça, vous leur direz vous-même, car ils sont un peu irascibles.
Stan Nicholls, Armes de destruction magique – La revanche des Orcs, tome 1, traduit de l’anglais par Isabelle Troin, illustration par Didier Graffet, Bragelonne