Littérature

Dans le genre livre qui déstabilise, en voilà un qui « dépote ».   On est en 1348, en plein moyen-âge, temps de peste, Dieu a abandonné les hommes. On suit un chevalier (mais en fait c’est un déserteur) qui a intégré, par esprit de survie, une bande de gredins qui pillent la Normandie ravagée par la maladie et une famine sans précédent. Un soir, le groupe tombe sur un âne et en fait son premier repas un peu solide. Apparait une enfant, presque une ado, qui signale que c’est son âne, que son père est mort de la peste et que les bandits sont priés de l’aider à enterrer le cadavre pourrissant.

Tamyras est une maison d’édition libanaise. C’est rare d’avoir à lire des produits de l’autre côté de la Méditerranée. Ce livre est une histoire de famille dans le sens premier du terme. Un ensemble de réflexions, de pensées, de récit sous forme de très courts paragraphes sur un événement d’une famille juive au Liban entre 1956 et 1958, essentiellement. Du fait même de son côté biographique, il n’y a pas de récit à suspense, c’est une tranche de vie et ça passe ou ça casse.

Cette anthologie regroupe plusieurs approches de ce merveilleux scientifique, aussi appelé proto-science-fiction, qui a représenté une branche de la littérature française dont peu connaissent la vraie importance, même si les auteurs les plus connus, Jean de La Hire, J-H Rosny aîné, Maurice Renard, José Moselli, Léon Groc, Jacques Spitz, Régis Messac, sont régulièrement réédités. Moi-même, je n’en ai lu que les œuvres les plus connues, en général celles qui ont été rééditées dans les années 50, 70 et 90.

Il y a peu, les éditions Otherlands lançaient Kindergarten : une collection destinée aux jeunes lecteurs amateurs de fantastique. Le roi de la colline de Jean Bury est l'un des premiers titres de Kindergarten. Si le roman semble en premier lieu destiné aux adolescents, son sujet séduira néanmoins les adultes.