Dernière nécropole (La)
L’Homme a conquis l’Espace et colonisé sans problème de nombreuses planètes, jusqu’à ce que la découverte d’un artefact remette en question les certitudes établies. En effet, à l’intérieur du tore, des gisants sont entassés par millions, nus et amorphes, entourés d’une lumière bleue et d’une musique inconnue. Aucune indication sur leur identité, leur origine, ou la technologie employée pour les maintenir en vie n’apparaît. Une équipe de savants est alors chargée des nombreux tests nécessaires pour progresser, mais ces hommes vont constater que le mystère ne fait que s’épaissir au fil des découvertes.
G.E. Kopp propose ici un récit de hard science pur et dur, dépassant l’excellent Au nord-nord-ouest d’Éden. Très science dans son déroulement, le récit s’articule sur les progrès des ingénieurs, les personnages n’étant là que pour faire accoucher la vérité sans prendre de réelle place dans le récit. La lecture se révèle aussi très « hard », car l’aspect savant constitue l’essentiel, si ce n’est le seul, moteur de l’intrigue.
La Dernière Nécropole pose des questions, sur l’être et la divinité, sans jamais se départir d’un brin d’humour sarcastique. Cependant, la lecture devient vite épuisante pour un non scientifique, et l’attrait de la découverte se perd dans les imbrications des implications des concepts scientifiques. A réserver donc aux amateurs de hard science, qui pourront également profiter de la superbe couverture d’Alain Valet.
La Dernière Nécropole par Gabriel Eugène Kopp, couverture : Alain Valet, Griffe d’Encre