Soumis par Bruno Peeters le jeu, 11/09/2008 - 10:02
Tout est passage dans ce recueil poétique, et non seulement son titre et sa première nouvelle. Tout y est fuite vers ou dans une autre réalité. Un rien devient prétexte, occasion de quitter la vie réelle, et la transition peut s’opérer dans la douceur comme dans la douleur. La musique peut l’accompagner, comme dans Le soleil fixement et la symphonie ultime d’un frère aimé (l’auteure décrit-elle une page de Sibélius ?), ou La danse du sabre, qui s’inspire évidemment du tube immortel de Khatchaturian.