Épée, la famine et la peste (L’) T2
Conrad s’est lancé à la poursuite de Sulyvahn, son ancien frère d’arme. Malgré toutes les évidences, il est bien décidé à raisonner son ancien compagnon pour le ramener dans le giron de l’Inquisition. Mais la traque est très complexe et risquée. Sulyvahn a en effet commencé à monter une armée pour attaquer le siège de l’Inquisition, aidé en cela par les loups de Cilian et les araignées d’Erin.
Conrad peut compter sur le soutien inconditionnel de Lile, mais l’éclaireuse a ses zones d’ombre. La fidélité de la jeune femme est d’ailleurs mise à rude épreuve par le lien qui unit Conrad à son ancien ami. Mais alors que le monde continue de s’écrouler autour d’eux, les chasseurs impitoyables vont faire tous les efforts pour que leur traque soit un succès.
Dans ce second tome, le rythme du récit ne faiblit pas, l’action est très présente. Aurélie Wellenstein manœuvre avec habileté pour distiller tous les secrets de ses différents personnages avant le combat final. Ces révélations sont autant de rebondissements et les dernières pages réservent des surprises.
Les héros se dévoilent complètement au fil des pages et, en dehors de Cilian, on les découvre de plus en plus torturés, capables des pires horreurs tout en gardant un fond d’humanité. La rédemption reste en effet toujours possible pour Aurélie Wellenstein, car ses héros sont prêts à se sacrifier par amour. Même si il est douteux que cela puisse consoler leurs innombrables victimes.
La simplicité du procédé qui conduit à la destruction des araignées est un peu frustrante, mais L’épée, la famine et la peste est un très bon récit qui traite de façon poussée les relations d’amitié et d’amour.
L’épée, la famine et la peste T2 par Aurélie Wellenstein, illustré par Aurélien Police, aux éditions Pocket, collection Imaginaire, ISBN 9782266340137