Contes myalgiques II

La 4° de couv nous annonce que le Diable est partout, dans les galeries des houillères, le touffu des forêts sauvages et la noirceur des sentiments. Pour ma part je ne l’ai aperçu, deviné, que dans certaines nouvelles précises, Knock knock knockin’ on Hell’s door, La Force du déni (mais était-ce le Diable ou seulement un démon), La Peau du Diable. Mais est-ce le Diable, ou plutôt le Mal, une création de l’homme, qui emplit tous ces autres contes, histoires de maléfices et de vengeances, histoires d’hommes (et de femmes) rongés par la souffrance et les larmes, par la colère et la haine ? Souvent aussi par les mensonges de ceux qui prétendent « croire en Dieu »... Et où, parfois, l’espoir parvient à renaître de la plus grande douleur, comme dans Pour Camille ?

Des contes souvent cyniques et parfois nostalgiques desquels aucun ne devrait laisser le lecteur indifférent. Et qu’on ne raconte pas : il faut les lire. Et, sans doute, les relire pour en savourer lre contenu, la tendresse et la colère qui s’y mélangent à chaque fois...

Nathalie Dau, Contes myalgiques II (Les atouts du Diable), illustrations de Magali Villeneuve, 294 p., Griffe d’encre