Quand on eut mangé le dernier chien

Ils sont trois, partis défier le pôle Sud avec leur meute de 17 chiens. Mertz, Ninnis et Mawson n’ont qu’un objectif : aller plus loin que toutes les précédentes expéditions et découvrir des lieux inexplorés.

Le voyage est rude et semé d’embûches et de pièges. Pour survivre ils doivent compter sur l’amitié qui les lie et la qualité de leur attelage.

Mais les obstacles sont nombreux et l’aventure ne se passe pas tout à fait comme prévue…

Ce roman est un moment, un moment d’une expédition qui est déjà partie depuis plusieurs jours avec trois hommes qui ont pu se lier lors des premiers jours de trajet. Il n’y a pas d’événement extraordinaire, pas de rebondissement particulier ni de phénomène fantastique, juste le récit d’une aventure aussi impitoyable qu’humaine. Les trois héros font face à de nombreuses épreuves, soutenus par leur amitié dans un environnement qui n’est pas fait pour l’homme.

Il n’y a pas d’intrigue particulière dans ce récit qui suit l’expédition dans sa folle quête de l’inconnu. La difficulté de ce genre de récit est de raconter des choses similaires sans se répéter, sans lasser tout en reprenant les mêmes éléments. Un défi que relève brillamment Justine Niogret qui décrit des journées, des sensations, des ressentis qui peuvent revenir sans jamais laisser une impression de déjà vu.

Un récit qui malgré sa terrible conclusion laisse une impression de beauté glacée.

Quand on eut mangé le dernier chien par Justine Niogret, illustré par Olivier Fontvieille, aux éditions Au diable vauvert, ISBN 9791030706062