Femme au manteau bleu (La)
Le corps d’une Américaine demeurant à Londres, experte en peinture de l’âge d’or hollandais, est découvert abandonné à quelques kilomètres du Cap. Elle a été déshabillée et lavée à l’eau de javel afin de masquer les traces, un travail qui, à l’évidence, évoque la préméditation, et le professionnalisme. Surtout lorsque les deux policiers Griessel et Cupido, de la brigade des Hawks, apprennent qu’elle était à la recherche de toiles disparues et qu’elle avait contacté un professeur d’histoire et un détective privé au passé trouble…
Autant l’avouer d’emblée : je suis en passe de devenir un grand fan du duo des deux capitaines de police sud-africains, Benny Griessel et Vaughn Cupido, et de leur père littéraire, Deon Meyer. Au point que j’en suis venu à regretter que cette Femme au manteau bleu soit si court. Un duo qui fonctionne à merveille, comme celui de Joe Lansdale, Collins et Pine (toute proportion gardée), des personnages que l’on a envie de suivre autant dans leur métier que dans leur vie privée. Quelque part, les deux capitaines sont des Harry Bosch en puissance ; il y a par exemple ce moment touchant où Griessel, amoureux de sa compagne, une ancienne chanteuse et ex-alcoolique comme lui, est prêt à se ruiner pour lui offrir une bague et la demander en mariage. C’est aussi en cela que le roman « sonne juste », et La femme au manteau bleu est une belle réussite.
Deon Meyer, pour ceux qui ne connaissent pas, un auteur de thriller à découvrir impérativement.
Je remercie les éditions Folio pour leur confiance.
Deon Meyer - la femme au manteau bleu - Éditions Folio - Août 2022, 8,40€