Brigades fantômes (Les)

Cette suite de la saga a nourri tous les espoirs sur lesquels je m’appuyais.

Un homme meurt. N’importe qui. Vous, moi. 

L’ADN est utilisé à des fins militaires. Il en résulte des combattants d’une extrême efficacité.

L’ADN d’un traître est ainsi propulsé dans un soldat des brigades fantômes. Sa véritable identité va-t-elle prendre le pas sur celle de son clone-soldat ?

Ben ça mes bons amis vous le saurez en vous procurant le livre.

Première chose. Il n’est pas nécessaire d’avoir lu le premier tome. Ça aide, c’est sûr, mais ce n’est pas une obligation. 

Ah, vous l’avez ! Calmez-vous. Je n’ai rien dit alors.

De la vraie science-fiction comme je l’aime. Pas de truc gonflant dont je n’y comprends rien. Rien que 20 000 lieux sous les mers, j’en ai perdu mon latin. Jules Verne, c’est génial. Mais quand il explique les pressions sous l’eau en hectopascals et ceci tout en lettres, merci bien : quatre pages  avec des 200 000 hPa que l’on divise par la superficie du Nautilus. Sans omettre la profondeur qui multiplie tous les 10 m. Tu m’en diras tant, Jules.

Pour reviendre à nos moutons, ici c’est de la vraie science-fiction.

Bien que l’histoire s’approche un tantinet de La guerre éternelle de Joe Haldeman, il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’une histoire on ne peut plus originale.

Les brigades fantômes agissent de concert. Ce que fait ou voit un des commandos est transmis aux autres. De cette façon, ils ingurgitent à une vitesse ahurissante  les faits et gestes de leur ennemi dans leur mémoire de nouveau-nés. À deux ans, ils ont un intellect d’adultes.

L’auteur m’a immergé dans cette guerre. Trois races dont les humains s’affrontent. Les mêmes raisons toujours et encore. Domination.

La narration est redoutable et efficace. J’aime particulièrement ce genre de roman. Il m’enlève de mon quotidien et me fait voyager dans l’espace. Loin de cette planète aux confins de nulle part.

De plus, ce n’est pas cucul la praline comme certains films que je ne nommerais pas, dirigés par Georges Lucas.

Ah zut ! Ça m’a échappé.

Les brigades fantômes (le viel homme et la guerre) par John Scalzi, Editions Milady, 382 pages, traduit par Bernadette Emerich, couverture de Pierre Santamaria, 6.90 euros, ISBN : 978-2-8112-1933-8