Métro 2033
Nous sommes dans un monde post-cataclysmique quasiment réduit aux tunnels et stations du métro de Moscou qui a résisté aux bombes atomiques ayant partiellement détruit Moscou et rendu la surface inhabitable du fait de la radioactivité. Mais ce monde a néanmoins réussi à présenter une certaine variété avec des stations indépendantes et des groupes de stations devenus de mini-empires : Confraternité capitaliste, Ligne Rouge (communiste), stations nazies (Quatrième Reich), etc.
Quelques années après la catastrophe, le jeune Artyom a survécu par miracle à une attaque de rats. Mais la station où il réside avec son père adoptif est attaquée par un nouveau fléau, les Noirs, apparemment des zombies. Artyom va se lancer dans la quête de la réponse à ce fléau et parcourir le métro.
Récit assez feuilletonesque, avec des détours permettant à l’auteur de multiplier les cas possibles et les épisodes qui assureront la compréhension par le héros de la complication de la situation, et aussi l’acquisition progressive de dons de perception qui aboutiront à la fin à une révélation qui rappelle celle de la Voix des Morts (mais Artyom n’est-il pas un avatar d’Ender ?), nous avons donc une quête-passage à l’âge adulte assez classique malgré l’originalité de certains épisodes et la description des beautés du métro de Moscou.
Ce roman a obtenu un succès mondial grâce au jeu vidéo qui en a été tiré et à ses suites. Il comporte également de nombreux moments de réflexion qui peuvent mériter d’être partagés.
Metro 2033 de Dmitry Glukhovsky, traduit par Denise Savine, Livre de Poche n° 34373, 2017, 850 p., 9€90, ISBN 978-2-253-08300-9
Ajouter un commentaire