Abîmes d'Autremer (Les)

Nous sommes sur la planète « Autremer ». Elle est constituée de presque 100 % d’eau. Seule une dizaine de milliers d’îlots est peuplée.

Ses habitants ont dès le plus jeune âge une symbiose avec des sortes de cétacés. Ces derniers n’obéissent qu’à un seul et un seul « Perl ». Quand ces cétacés vieillissent, ils adoptent une « stase ». Ils peuvent ainsi se propulser à une vitesse bien au-dessus de la lumière, gagnant ainsi, dans cet état de stase, l’espace.

Dans ce ballet magique s’invite une compagnie de journalistes. Puissante, ingénieuse et ne doutant de rien, cette compagnie va tout faire afin de briser ce havre de paix.

À force d’investigation, de faux semblants, ils parviennent à déstabiliser Autremer.

La guerre psycho médiatique s’annonce des plus cruelles.

De la grande, de la très grande science-fiction. L’auteure flirte avec les plus grands noms de ce genre tels que Asimov, Dick, Clark et bien d’autres…

J’ai été d’abord dérouté par ces noms qui peuvent passer pour barbares dans un contexte spatial où l’ingéniosité du cerveau humain agit à plein régime. Deux ou trois chapitres m’ont été nécessaires afin de m’adapter.

Ensuite, vas-y ma poule !

Actu SF réunit la totalité des trois volumes plus des nouvelles afin de parapher ce monument intergalactique. J’ai repéré juste un pléonasme, mais vu le nombre de pages, cela ne nuit en rien à la qualité de cette saga. Un space opera qui sent bon le frais et m’a fait voyager au travers de la Voie lactée sans effort.

Cette journaliste nantie, imbue de sa personne et antipathique jongle trop souvent avec son métier et la bienséance. Elle n’a aucun respect envers la vie privée des autres. Une journaliste, en fin de compte des plus traditionnelles dotée d’un matériel technologique hors de prix. Papa a tout payé.

Les abimes d'Autremer, l'intégrale par Danielle Martinigol, Editions ActuSF, Couverture Jessica Rossier, 504 pages, Parution janvier 2017, ISBN : 978-2-36629-830-7, Prix papier : 14,90 euros, Prix numérique : 6,99 euros