Jour où les zombies ont dévoré le Père Noël (Le)
C’est le second volume qui parle des aventures d’Andy, un zombie contestataire, annoncé comme « humour 100% formol ». L’histoire avait commencé avec « Comment j'ai cuisiné mon père, ma mère... et retrouvé l'amour ».
Contrat rempli ! C’est loufoque, tendre, hilarant, gore, choquant, tout à la fois. Andy est bien un zombie mais qui pense et surtout qui exprime des sentiments. Alors qu’il rencontre une petite fille en manque de sa mère (toujours à sortir), en manque de sapin de Noel et de cadeaux, le voilà, pourtant poursuivi par les tortionnaires du laboratoire où il subit toutes sortes d’expériences, qui craque et se rappelle sa propre fille… Il décide de changer la vie de l’enfant.
Mais son statut zombiesque, la pourriture qui le menace, les autres zombies qui se cachent (ou pas, lors du festival de déguisement en Père Noël ou tout est permis aux zombies sous costume), tout cela nous vaut des parties de fou rire ou d’envie de vomir.
Au départ, c’est déroutant mais on s’attache à ce héros qui change beaucoup des brutes aux lèvres couleur sang frais. S. G. Browne renouvelle l’espèce, la rend plus proche de ce qu’elle était avant : humaine.
J’ai poussé le vice à lire l’ouvrage autour de Noël ce qui a mis un autre relief à la chose.
Jubilatoire et enfin une autre image des zombies.
Le jour où les zombies ont dévoré le père Noël par S. G. Browne, traduit par Laura Derajinski, Éditions Mirobole
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