Légions dangereuses (Les)
Un des 5 dieux a disparu et même si ses co-dieux ne l’aiment pas trop car c’est, en quelque sorte, le chef, ils décident de désigner des champions dans le monde pour rechercher l’absent.
Des champions plus différents, ca serait compliqué : un Trigron bagarreur et soupe-au-lait, une paire de voleurs télépathes, un versificateur ado, une princesse avec des cheveux magiques, le tout avec une captive aux yeux dorés, enlevée par le Tigron.
A travers des embuches, le groupe, à la fois solidaire et très indépendant, tente de retrouver le dieu et surtout de gérer les conflits tant entre eux que ceux de leur dieu respectif.
Heu, « dangereuses », c’est de l’humour ! Fabien Clavel nous entraine dans une quête qui serait bien du genre des Monty Python : loufoque, débridée, irrationnelle.
Clavel s’amuse, nous égare (parfois c’est efficace, parfois, on est largué pour de vrai) dans un récit où la logique n’a pas sa place.
Je regrette quelques longueurs, 444 pages me semblent un peu beaucoup, j’avoue avoir lu en diagonale les 100 dernières, malgré les bons mots, les références culturelles tronquées avec délice et savoir-faire, les copier-(dé)coller de notre réalité.
Les légions dangereuses par Fabien Clavel, illustré par Arnaud Cremet, Hélios Mnémos