Prometheus de Ridley Scott : réflexions
La surprise passée. La joie pour certains. La déception pour d’autres, parlons un peu de ce film qui a fait couler beaucoup d’encre et qui en fera certainement couler encore.
Nous sommes à la fin du vingt-et-unième siècle. Des paléontologues découvrent des dessins rupestres qui représentent tous le même schéma. Une carte de l’espace.
Une expédition est envoyée sur cette galaxie afin de découvrir de quoi il retourne.
Pour son retour à la science-fiction, Ridley Scott n’a pas ménagé ses efforts.
J’ai lu par ci par là qu’il avait réalisé le minimum syndical. Ben moi, du minimum syndical comme cela, j’en veux bien plus souvent.
Quelques petites choses m’ont marqué.
Le robot interprété magistralement par Michael Fasbender (Inglorious Basterds, 300, Eden lake pour ne citer qu’eux) se prénomme David.
Dans le premier Alien, il y a Ash, dans le deuxième, Bishop, le troisième, un ersatz bon pour la casse de Bishop et dans le quatrième, l’on retrouve une androïde répondant au prénom de Call.
À parier que dans le prochain Prometheus, le robot aura un nom commençant par la lettre e.
Au moment de la tempête, l’on aperçoit la tête de la reine-mère qui est une fusion entre Ripley et un alien.
C’est une situation quasi impossible. À moins que l’ingénieur au début de Prometheus ne se sacrifie pas. Il se suiciderait, car, infecté par un alien, il ne peut monter dans le vaisseau.
Continuons ce raisonnement.
L’ADN de l’ingénieur crée la vie sur terre.
Seulement, il contient des cellules d’alien.
Ce qui fait de nous une symbiose entre les ingénieurs et les aliens.
Je sais, je suis un peu, voire beaucoup, tordu, mais c’est cela qui m’a fait ruminer après la vision du film.
Surtout lors de la rencontre entre l’ingénieur Wheland.
L’ingénieur réagit d’une manière très violente. Pour quelles raisons ?
Soit, il lit les desseins de Wheland au travers du cerveau de David.
Soit, il sent que nous sommes en fait des descendants d’aliens.
La seule chose qui va contre mes dires abracabradantesques est que les vaisseaux qui s’envolent vers la terre sont bourrés de jarres.
D’autres choses ?
Maintenant que Sir Ridley Scott a répondu enfin à la question que l’on se posait sur Blade Runner.
C’est-à-dire : Harrison Ford alias le Blade Runner, réplicant ou pas ?
Dans un interview récent, Ridley a affirmé qu’effectivement Harrison Ford était bien un réplicant.
Ce qui à l’époque lui avait valu de nombreuses altercations avec feu Philip K Dick.
Envoyons donc un nouveau buzz.
Charlize Théron dans Prometheus, androïde ou pas ?
J’hésite.
Elle se réveille la première et est en pleine forme.
Elle est froide comme pas possible.
Le médipad dans sa capsule de survie est réservé à l’anatomie masculine.
Donc, certainement à son "père" ou plutôt, son créateur interprété par Guy Pearce et maquillé de façon incroyable.
Et au contraire, elle est affectée de ne pas avoir eu d’autre choix que de passer le professeur Holloway au lance-flammes.
Quand le commandant du Prometheus lui demande si elle est un robot, elle lui répond en l’invitant dans sa chambre pour une partie de jambes en l’air.
Ce qui ne répond en rien à la question.
Par contre, je m’en pose une autre. Si quelqu’un a la réponse ou une ébauche d’idée, j’en serais ravi.
Ridley Scott est assez perfectionniste pour nous refaire le coup du titre caché.
Quand le mot ALIEN s’affichait en 1979, il était en haut de l’écran en cinq barres successives.
Ce qui représente le nombre de personnes que la créature tue.
Sept dans l’équipage.
Ripley survivante et Ash déconnecté par cette même Ripley.
Maintenant, PROMETHEUS s’affiche presque de manière identique.
Une idée ?
J’attends !
Commentaires
Prometheus, réflexions suite !
hé, hé, on a bien regardé le film ! voici ma chronique sur le blog 36, je ne sais plus si je l’avais envoyé à Phenix... le film me semble intéressant justement par ce manque d’explication, ces dizaines de possibilités scénaristiques. il fait discuter, très bon point face à des films trop facilement assimilables !
http://36quaidufutur.over-blog.com/article-film-prometheus-realise-par-r...
Prometheus, réflexions suite !
J’ai été sur le lien. Belle analyse. Chapeau.