Promesse des ténèbres (La)

Auteur / Scénariste: 


New York. Mégapole de tous les possibles. De tous les excès. Où la verticalité des buildings s’oppose à celle des souterrains, toujours plus profonds, peuplés de SDF. Où des hommes se déguisent en vampires pour se repaître de la vie de leur partenaire. Où l’industrie pornographique underground se développe à une inquiétante vitesse. Où l’on vend la mort filmée en direct. Au cœur de ce maelström, le journaliste Brady O’Donnel, cherche à comprendre le suicide violent de Rubis, actrice de film porno étrangement fascinante…

Maxime Chattam déboule dans le monde du thriller, au début des années 2000 avec la Trilogie du Mal, une somme qui n’a rien à envier aux meilleurs romans américains du genre. S’il laisse, ça et là dans son texte, les prémices de l’une ou l’autre aventure potentielle, l’auteur surprend pourtant son monde en se penchant ensuite sur les expressions diverses de la violence et de la manipulation. Avec Les Arcanes du Chaos ou encore La Théorie Gaïa, l’aventure haletante, les références au Grand Complot et aux manipulations de l’ordre mondial se substituent à l’ambiance policière des premiers romans.

2009 et Maxime Chattam replonge dans l’horreur sombre de la fin des nineties, dépoussière son kit d’expert médico-légal et nous conte la descente aux enfers d’un personnage évoqué lors de la Trilogie du Mal. Brady O’Donnel, reporter photographe et mari d’Annabelle, enquêtrice de choc et de charme. L’Enfer… C’est bien de cela qu’il s’agit, tant Chattam a décidé de ne rien nous épargner dans la description d’un monde souterrain (au propre comme au figuré) qui grouille sous la surface du quotidien. Décidé à nous démontrer que le sexe est une des composantes essentielles de notre évolution (au même titre que la violence évoqué dans ses trois précédents romans…). Chattam use de toutes les subtilités de son art pour nous décrire les doutes, les errances et finalement les renoncements de son personnage principal. Moins référenciel que ses romans précédents, cette Promesse des Ténèbres prend des allures de roman de la maturité pour Maxime Chattam, réflexion profonde sur les pulsions humaines, portée par une écriture totalement maîtrisée et une véritable force d’évocation.

Un nouveau pas en avant pour un auteur qui ne cesse de grandir !

Maxime Chattam, La Promesse des ténèbres, 432 p., Albin Michel

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Commentaires

Maxime Chattam est trop prétentieux pour être un écrivain comme je les aime. Il suffit de consulter ses ventes pour comprendre qu’il s’essouffle que c’est explicable et même totalement logique. D’abord cette façon d’écrire qui se veut " flipante"alors qu’en fait ce qui fait vraiment peur, c’est cet étalage d’actions sans aucune profondeur des persos ( c’est édifiant chez lui) . On lis ( si l’on arrive à dépasser l’énervement de son style pompeux) puis on oublie aussi vite ! pour le Prix on aurait pu croire qu’un souvenir d’histoire subsiste ? Même pas !
Plus énervant encore, et je vous invite a faire vos recherches, c’est d’entendre ce gars lors d’une interwiew au salon du livre où derrière une voix et un ton pédant, le corps bouffit, il éssait de nous faire croire que Stephen King est mort !!!( et que c’est lui qui le remplace... ni plus ni moins ) amère cerise sur le cake !
King ne copie personne lui ! ( le 5 éme reigne est une copie du livre de Dan Simmons " nuit d’été", que je vous invite lire pour le coup et vous verrez ce qu’est qu’un VRAI écrivain ) .
Humainement ça ne me plait pas, les écrivaillons prétentieux qui bénéficie d’une vague qu’ils ont raisons d’exploiter, parce que sinon comment venderaient-ils un "travail" aussi superficiel ?
Au niveau de la qualité l’écriture, on se demande ce que fout Albin Michel !!
Il serait peut être temps de se bouger un peu le vénérable, et de trouver un "vrai" écrivain de terreur digne de ce nom, plutot que de nous imposer ce genre de travail à l’odeur de frites huileuses , refroidies.

quelle aigreur dans le commentaire !
Pour avoir rencontré M Chattam, je peux vous assurer que vous vous en faites une fausse idée...
et si cet auteur vous déplaît tant, lisez donc autre chose !

hello ! désolé d’avoir attaqué votre amoureux, mais pour moi, lire ce livre était juste une énorme déception et perte de temps ! ( j’aurai pu lire un vrai roman !! bordel ! (rire) J’ai été TRES déçu du "travail", alors je m’exprime et je dit "pourquoi" je n’ai pas aimé ! ce n’est pas de l’aigreur la critique, c’est juste de la critique.
Et perso j’ai vraiment pas envie de le rencontrer , quand on est aussi peut généreux dans son travail, on imagine bien que le reste c’est du Flan.
Et pour ce qui est de lire autre chose, c’est vraiment d’une évidence...
Bonne journée !

Je me permet de répondre à cette critique qui me parait peu fondée. Je lis beaucoup et entre deux livres un peu "poussés" je me détend en lisant du "Chattam". C’est facile à lire et je ne trouve pas que cela soit pompeux ou prétentieux, c’est juste un bon moment à passer sans se poser de questions.
La littérature est comme le cinéma, certains y vont pour se détendre et d’autres pour voir un obscur film d’auteur adulé par la critique parisienne pour "faire bien" en société.
Je n’aime ni les navets ni les Nothom et autres Beigbeder qui, eux, sont prétentieux mais passent pour de vrais écrivains par la nomenklatura parisianno-parisienne.

Sur ce, bonnes lectures à tous

Le commentaire ci-dessus est assez virulent, c’est vrai, mais pour ma part, Chattam ne fait que compiler les œuvres de ses prédécesseurs que c’en devient honteux. En lisant le 5e règne, je me suis rendu compte que j’avais sous les yeux ni plus ni moins qu’un conglomérat plus ou moins réussi de "jumanji", de "ça" et de "Simetierre" de Stephen king... L’intrigue en moins car à aucun moment ce n’est prenant et tout y est assez prévisible. Enorme déception, je ne comprends pas que personne ne crie au plagiat...

pas besoin de péter ton câble, si tu n’aimes pas ce qu’il fait personne t’oblige à lire ses livres !

Oula, c’est du virulent.. on n’appelle pas ça critiquer mais vomir !

Pauvres lecteurs idiots et stupides que nous sommes à aimer le style Chattam, à suivre son développement sur la nature profonde de l’homme, à se delecter de ces cliffhangers et à s’attacher à ses personnages. Heureux sont les imbéciles, donc ...

La question que je me pose, comme beaucoup d’autres je pense : pourquoi écrire de tels commentaires ? Pour influencer ? Pour dominer ? pour se valoriser ? ou tout simplement par frustration de ne pas mieux faire ?
Si c’est simplement par altruisme, l’intelligence amènerait des phrases "je n’ai pas aimé" ?

Tant qu’il y aura des individus acides et mauvais, Chattam aura toujours une belle source d’inspiration. Merci pour lui :)