Magicien du 5ème règne (Le)

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Roman initiatique, roman mystique, roman alchimique : « Le Magicien du 5ème Règne » nous entraîne sur les pas de Solem, jeune architecte parisien lancé dans une quête qui le mènera à la découverte de lui-même.

Venu fêter le soixante-dixième anniversaire de son grand-père en Sologne, il l’interroge sur un mystérieux monocle qui dépasse de son veston. Solem découvre qu’il s’agit en réalité de « l’œil du magicien », objet originaire de Mésopotamie, qui permet de visualiser des scènes remontant à l’époque biblique. Il « voit » ainsi Marie-Madeleine qui remet à Nicodème un ensemble de pierres - douze larmes, également appelées « le sel de vie ». Ce dernier les apporte en France, où leur trace disparaît bientôt.

Solem, accompagné de Graziella - une amie d’enfance qui va se révéler bien davantage à l’arrivée de son évolution intérieure - entreprend dans un premier temps de recueillir ces larmes, disséminées en divers points du pays. Puis, guidé dans son cheminement par Michel Lion, un spécialiste en la matière, il s’efforce de les enterrer dans une série de lieux rayonnant d’énergie mystique, de Rocamadour jusqu’au Mont-Saint-Michel.

Progressivement, chemin faisant, Solem se dépouille de ce qui l’attache à une existence trop bassement matérialiste (il perd son emploi durant le processus, s’affranchit d’une relation sentimentale dénuée d’aura), trop liée aux règnes inférieurs de la nature, afin de s’élever à une compréhension supérieure de sa place en ce monde et de s’ouvrir à l’amour véritable.

Il atteint alors le 5ème règne, celui de l’intuition - le couronnement des règnes minéraux, végétaux, animaux et humains rationnels.

L’intrigue de ce roman fait parfois penser à une version new-age du « Da Vinci Code ». On retrouve les mêmes références à la Déesse Mère, aux hiérogamies, à une réinterprétation du Nouveau Testament. Toutefois, l’accent est ici davantage placé sur l’aspect initiatique du récit que sur ce qui relève de l’action proprement dite. Une bonne partie du roman consiste ainsi en de longues digressions éthérées sur des considérations relevant de l’alchimie, de l’influence de la Grande Ourse sur notre planète, d’énergies à canaliser, et autre fatras du même acabit. Tout ceci est très premier degré, sans aucun recul vis-à-vis d’élucubrations assénées comme des vérités intangibles – voire même comme « scientifiques » !

Cependant, soyons honnête, le livre se laisse parcourir sans accroc. On se surprend même à vouloir connaître le dénouement de cette quête spirituelle. Si tant est que l’on parvienne à faire abstraction (ou à tout le moins à le prendre de manière symbolique) de cet amoncellement de références ésotériques, « Le Magicien du 5ème Règne » se révèle être un agréable divertissement. Rien de renversant, mais rien de déshonorant non plus.

Anna Maël, Le Magicien du 5ème Règne, 395 p., Editions Alphée

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Commentaires

Bonjour,

J’ai découvert ce livre par certain de mes amis qui ont rencontrés Anna Maël. J’ai vraiment été déçu de ce roman que l’on pourrait voir apparaître dans un magazine d’été !

Il n’y a absolument aucune intrigue, on s’attend exactement au déroulement de l’histoire. J’ai même lu certaines pages en diagonale car les échanges de certains personnages me semblaient totalement loufoque !!!!

Malgrès cette première lecture que "je" considère comme un rattage, je suis prête à donner une 2ème chance à Anna Maël en lisant le pendule du 5ème règne (que l’on m’a offert !!) mais qui cette fois relève d’un autre genre, ouf, ce n’est pas un roman !

Cordialement

Dommage que tu n’as pas lu le livre avec ton coeur ...Comprendre au delà de l’apparence et prendre conscience qu’il y a du mouvement au delà de l’être humain . Douceur et serenité en toi ..... Véronique