Oecumène d'or, Le phénix exultant (L')
Les deux premiers volumes de la trilogie d’un avenir lointain (au-delà de plusieurs Singularités) nous montrent un système solaire où les hommes sont immortels grâce aux sauvegardes de personnalité, où l’humanité comprend des intelligences semi- ou totalement artificielles, des cultures différentes, mais d’ascendance humaine, dans l’espace Saturnien, où la reproduction peut se faire par émancipation d’un double…
C’est d’ailleurs ainsi qu’est né le héros, lequel, passionné par la culture victorienne et par la conquête de l’espace, rappelle assez Jherel Carnelian, le héros de la série de la Fin des Temps de Michael Moorcock. Ll’intervention d’artefacts et de programmes post-humains, le sujet même de la quête du héros - la création d’un vaisseau d’exploration interstellaire -, rendent toutefois la trilogie de Wright assez différente de celle de Moorcock.
L’histoire, bourrée de rebondissements surprenants, néanmoins cohérente et passionnante, ne permet hélas pas au lecteur de s’arrêter à la fin du deuxième volume et d’attendre calmement la parution en LP du troisième
Attendez donc pour lire cette trilogie de l’avoir complète, mais achetez-là avant qu’elle ne devienne introuvable faute d’acheteurs et de rééditions.
Pour une fois, le qualificatif de la 4° de couv (le space opera le plus flamboyant de ces dernières années) ne me paraît pas exagéré. Le livre n’est certainement pas à proposer à un lecteur débutant en SF, mais passionnera les lecteurs confirmés.
John C. Wright, L’oecumène d’or et Le Phénix Exultant, traduit par Jean-Daniel Brèque, illustration : Jacky Paternoster, 544 p. et 448 p., Livre de poche