Terramorphos

Une colonie de terrabatisseurs s’installe sur Baker–119–g.

Bien vite et après qu’une nouvelle ville s’est érigée comme une toile d’araignée, des colons tombent malades.

La mort s’ensuit rapidement. L’épidémie prend des proportions planétaires. La cause ? Certainement l’actionnaire principal des réacteurs atmosphériques. Pour gagner toujours plus d’argent, il rogne sur la qualité du matériel.

Clive, un colon ex-militaire s’est installé sur Baker–119–g. Sa femme et son fils meurent subitement de cette curieuse épidémie. Fou de rage, il se rebelle.

Que cela fait plaisir de lire de nouveaux auteurs. Talentueux de surcroît.

Un style bien à lui. Une note de cynisme et d’humour noir envers notre société fait de cet auteur une nouvelle valeur sûre.

Apparemment, une ou plusieurs suites à ces nouvelles attendent au portillon.

J’attends. Je rigole pas, j’attends…

Chaque nouvelle a été écrite comme autant de chapitres distincts. Bien délimités.

L’histoire se déroule crescendo et ne faiblit pas un instant. Juste un répit pour nous expliquer de quoi il retourne.

Ce qui me fait plaisir par-dessus tout en dehors du fait que l’auteur soit talentueux, c’est qu’enfin certaines éditions laissent une chance aux nouveaux auteurs.

Ici, ce sont les éditions Nutty Sheep qui franchissent le cap.

Pendant la lecture de ce Terramorphos, je détectais des clins d’œil à des classiques. Mais lesquels ?

Un seul mot et cela m’a été insufflé. « Nostromo ».

Voulez-vous peut-être numéro d’identification du célèbre vaisseau du film de Sir Ridley Scott, Alien ?

Pour terminer, je dirais que l’ensemble est fluide, se lit facilement sans l’être trop non plus.

Faut pas que cela devienne enfantin.

Terramorphos par Patrice Quetard

Il y a neuf nouvelles à 99 centimes d'euros chacune.

En téléchargement sur http://nutty-sheep.com/