Sous la lumière d’Hélios

Ce long roman aurait parfaitement pu être publié en deux parties séparées, mais dans la suite, car il raconte deux combats successifs de l’héroïne, Clara McQueen, contre des ennemis et des circonstances différentes et la construction sur Gliese 581, rebaptisée Eltanis, d’une colonie humaine.

En fait, Clara, qui a dû fuir la Terre à cause de criminels, fait partie de la première expédition de colonisation, qui quitte la Terre en 2120 pour un voyage de deux cent quarante ans sous hypothermie. Quand elle se réveille, elle apprend que la planète visée est déjà habitée par les occupants d’un vaisseau parti et arrivé trente-cinq ans après le leur. Bien que qualifiés d’Anciens par les colons en place, Clara et les autres membres de son expédition vont devoir se plier aux règles des colons en place. Et Clara va découvrir certains secrets d’Eltanis, de la « contamination » de certains colons par une créature locale, le Vood et aussi que son passé l’attend sur Eltanis. Mais, grâce à ses talents de télépathe, elle échappera au piège, puis entreprendra de transformer Eltanis en société partagée par tous ses habitants humains et le Vood, puis de défendre son monde contre une attaque venue d’ailleurs.

Un excellent planet-opera, comportant sa part de surprises tout en restant à la limite de la « hard science ».

Sous la lumière d’Hélios, de Dominique Lémuri, Armada, 2020. 456 p., couverture et desssins de Jean-Mathias Xavier, 20€, ISBN 979-10-97396-09-1