Silence

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Ce livre n’est apparemment que le début d’une histoire, annoncée comme un diptyque, qui laisse ouvertes les principales questions posées. J’attendrai donc la suite pour avoir, éventuellement, confirmation de l’impression que j’ai eue très rapidement à sa lecture, qu’il s’agit de pseudo-fantasy, comme chez Julia Verlanger, Barbara Hambly ou Célia S Friedman, sur Ténébreuse ou sur Pern : une colonie humaine ayant abandonné tout ou partie de la technologie et développé une magie, l’emploi de capacités « psi » et une société de type médiéval.

 

Dans le monde, ou seulement dans le pays de l’héroïne, Shae, car le monde, ou plutôt le pays voisin, Gondar, passe pour une légende, un fléau appelé la Mort indigo, la « maladie de l’encre », décime les populations et le frère de Shae, Kieran, en est mort. Ce qui fait de Shae et de sa mère des parias dans leur village, Aster. La loi, promulguée par les mages locaux, les Bardes, interdit lecture et écriture, voire la diffusion de légendes non conformes au dogme.

L’assassinat de sa mère, juste après la visite de trois Bardes venus récolter l’impôt, amène Shae à se poser des questions. Bientôt exclue de la vie à Aster, elle part pour Maison Haute, la citadelle des Bardes, chercher la vérité. Ce volume raconte donc ses premières découvertes.

 

Un thème classique, traité malgré tout avec une certaine originalité. Les personnages, y compris l’héroïne, n’en sont pas moins fortement archétypaux, mais néanmoins intéressants. Et ils n’ont pas encore livré tous leurs secrets à la fin de ce roman... Vivement la suite.

 

Silence de Dylan Farrow, traduit par Léo Dhayer, J’ai Lu, 2021, 346 p., couverture d’Olga Gilic, 15,9€, ISBN 978-2-290-25385-4

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