Cercle meutrier (Le)

C’est Thanksgiving, probablement la fête la plus importante - avec Noël - du calendrier américain et une bande de jeunes adultes reste sur le campus de Mandenhall. Tous des rejetés par leurs familles, qui fuient la réunion traditionnelle de fausse bonne humeur autour de la dinde à la citrouille.

Roxane a décidé d’en finir avec la vie mais elle découvre qu’elle n’est pas seule dans le campus comme elle le pensait et au cours de la soirée, un simple jeu de Oui-ja va la mener sur les traces de Zachary, étudiant décédé dans un incendie en 1920, l’esprit frappeur qui anime le jeu de Oui-ja (le principe de l’aiguille qui se déplace sur une planche avec des lettres et répond aux questions des vivants, aiguille dirigée par un esprit).

Oui mais Zachary n’est pas Zachary, celui qui répond est un « rebut », un démon et le groupe va passer quelques très très mauvais jours.

Autant les 50 premières pages m’ont tellement ennuyée que j’ai bien failli lâcher le livre, autant la suite se laisse dévorer, partagée entre horreur et incrédulité.

Mais c’est exactement le genre de chose qui me ferait mourir de peur au sens littéral si je devais y passer, et c’est donc avec fascination (et pour contrer ma touille !!!) que j’ai avalé la suite en 2 jours chrono.

N’y connaissant rien à la mythologie de la création du monde par Dieu, je n’ai aucun sens critique sur cet aspect, mais purée, j’ai un peu flippé et valait mieux que rien ne craque autour de moi pour m’éviter de tomber du canapé, de surprise.

Le cercle meurtrier par Lexandra Sokoloff, traduit par Blandine Longre, illustré par Marie Drion, Livre de Poche