Prière du chasseur, Jill Kismet T2 (La)
Notre chasseuse a connu deux années sans trop de mauvaises rencontres. Elle vit maintenant avec son garou, Saul et continue de payer sa dette auprès de Perry.
Mais on retrouve des corps de prostituées éventrées et éviscèrées. Le passé de Jill sur les trottoirs lui saute à la figure, et face à de nouveaux démons, elle se doit de vaincre les démons qui hantaient son adolescence.
Aidée de Perry, de Saul et de la police, nous allons plonger dans un monde peuplé de montres immatériels et de Douloureuses.
J’ai donc enchaîné les volumes de celle que j’appelle « ma meilleure gerbeuse ». Car elle sait vider son estomac, c’est l’organe qui la trahit le plus tout au long du roman. D’accord elle voit des choses qu’on préfère même ne pas imaginer entièrement mais cela tourne à l’obsession anorexique…
Mêmes reproches que pour le précédent : l’impression d’avoir raté un épisode, un volume caché. Malgré les nombreux retours dans le temps pour nous éclairer…
Et surtout, je suis dérangée par le titre… Il ne s’agit moins de « La prière du chasseur », car ici Jill la récite peu, cette prière, moins que dans le premier volume, mais plutôt de « la prière de la chasseuse » qui aurait été plus adapté. En tout cas, jusqu’au milieu du livre, je m’attendais à ce qu’un chasseur d’une autre ville lui vienne porter main forte… Et son titre anglais « Hunter’s prayer » pouvait se traduire au masculin comme au féminin, se recentrant ainsi autour du personnage principal et surtout de son souhait/prière de finir de payer sa dette à Perry, une obsession depuis 2 romans.
La prière du chasseur, une aventure de Jill Kismet T2 par Lilith Saintcrow, illustrée par Gene Mollica, traduit par Mélanie Fazi, Orbit