Roi (Le), Haut-Royaume T3

Haut-Royaume est en deuil : son roi est mort. C’est la lutte de succession entre le fils ainé Yrdel et le fils du second lit, Alan. Lorn, l’assassin secret du roi, son père naturel, est témoin de tout cela et son soutien, avec la garde d’Onyx qu’il commande, sollicité de partout. Mais la guerre est inévitable et chacun va choisir son camp. Et Lorn reste prisonnier de l’Obscure contre laquelle il lutte pour garder son indépendance.

C’est un tome épique, où complots et batailles tiennent le haut du panier, qui se détache quand même des deux premiers. Ici on est dans le cœur de la série, à croire que les deux premiers étaient juste nécessaires pour arriver à celui-ci mais, malgré le délai avant la publication du Roi, leur relecture n’est pas nécessaire. Tout ce qu’on a besoin pour retrouver le fil est repris en petits rappels.

Impossible de s’ennuyer, le tempo est soutenu et les drames se succèdent sans répit. L’écriture va droit au but, sans tralala et description infinie et nous amène à un final en cliffhanger qui nous coupe le souffle. Et pourtant, s’il nous faut attendre encore 4 ans pour une suite, il va falloir respirer encore un peu !

Très différent de séries comme Les lames du cardinal, Le roi est un roman qui vous emporte dans un conflit entre le Bien et le Mal, dans les variance du gris, mais pour une fois sans drak.

Le roi, Haut-Royaume T3 par Pierre Pevel, illustration de Didier Graffet, Bragelonne