Outresable
C’est un western post-apo et une saga familiale.
Nous sommes dans un paysage où le sable a tout englouti et les survivants se répartissent entre plusieurs cités presque fantômes, à essayer de faire face au sable et aux vents qui le déplacent. Dans une cité, Springston, les Seigneurs, au sommet du mur qui les protège. Dans les autres, Low-Pub et Bidonville, la valetaille, et les plongeurs, ceux qui ont appris à nager dans le sable à la recherche des objets du passé.
La famille des héros comprend Palmer et Victoria, deux plongeurs, leurs frères plus jeunes, Conner et Rob, et leur mère, Rose, que le départ de son mari, autrefois Seigneur, a forcé à devenir maîtresse du bordel local.
Palmer a été engagé avec son ami Hap pour essayer de retrouver la ville perdue de Danvar. Mais les pirates qui les ont engagés ont une toute autre intention, que Palmer, laissé pour mort après sa plongée, va découvrir. Et qu’il lui faudra l’aide de sa sœur, de ses frères et de leur mère pour combattre.
Le roman raconte donc par épisodes alternés centrés sur chacun des personnages comment la famille décomposée va se retrouver dans la lutte nécessaire contre la nouvelle menace.
Malgré quelques détails qui perturbent ici ou là la suspension d’incrédulité nécessaire, nous avons un roman d’aventures assez passionnant dans un univers finalement assez cohérent. Que demander de plus ?
Outresable, de Hugh Howey, traduction de Thierry Arson, Actes Sud Babel, n° 1726, 2021, 397 p., couverture de Jeremy Gedder, 8€50, ISBN 978-2-330-14324-4