Ours et le rossignol (L’)

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J’avais lu la suite de cette histoire il y a deux ans, mais j’ai quand même pu, l’ayant oubliée, lire ce volume sans idées a priori ni réminiscences dérangeantes.

 

Katherine Arden a fait une partie de ses études à Moscou ; elle connaît donc les contes russes et n’a, apparemment, pas commis d’erreurs grossières ni sur le décor, la Russie des premiers tsars, ni sur les êtres surnaturels invoqués, tant les tchorti que les différentes formes de génies, ni les puissances, Gel alias Morozco, génie du froid, et Medved, l’Ours.

 

Mais l’héroïne est une jeune fille, Vassilissa Petrovna, dite Vassia, qui a du sang de sorcière et peut voir les tchorti, invisibles aux autres humains. Et qui, dans une Russie où les prêtres chrétiens nient les traditions et qualifient de démons les dits tchorti, essaie de défendre ceux qui sont utiles ce qui va la faire traiter de sorcière. Mais surtout elle est l’objet central de la lutte entre Morozco et Medved…

 

C’est un conte somme toute assez conforme aux modèles du roman américain et de Campbell, avec une héroïne dont la pensée est certainement plus américaine que russe. Mis il se laisse lire avec plaisir. Et n’oublions pas qu’il n’est que le début des tribulations de Vassia, qui se poursuivront dans les deux autres volumes de la trilogie.

 

L’ours et le rossignol, de Katherine Arden, traduit par Jacques Colin Folio SF n° 653, republié en 2024, 448 p., couverture d’Aurélien Police, F9, ISBN 978-2-073-05996-3

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