Mort du temps (La)
Quand elle se réveille dans ce qu’elle croit être un hôpital et que son père lui dit de s’enfuir, Callista découvre un monde bouleversé. Avant d’être tué par les vagues de tremblement de temps qui mélangent bâtiments, animaux et gens d’époques variées, son père lui a raconté qu’elle avait survécu à un accident de voiture qui a rendu infirme son amie Emma.
Alors, poursuivie par le Flash destructeur, Callista va essayer de rejoindre Emma, dans sa maison d’Alsace. Elle rencontre des victimes comme le chevalier croisé Roland, ou le chasseur Gascogne, mi-hommes mi-animaux, et forme une petite troupe de survivants. Mais ce n’est qu’en retrouvant Emma qu’elle apprendra la vérité sur ce qui lui est arrivé, ce qui a causé le cataclysme et qu’elle devra réparer le temps.
Il y a dans ce conte pour jeunes adultes sur la responsabilité un certain nombre d’incohérences et, en particulier, le prologue et l’épilogue sonnent tous deux assez faux. Mais l’essentiel, comme souvent dans ce type de romans, reste l’évolution du personnage central, assez bien mise en scène. Et, comme tout conte, celui-ci amène à réfléchir non sur les événements narrés, mais sur les leçons de conduite que recèle l’histoire. Et plus que les événements, ce sont les réflexions et les réactions de l’héroïne qu’Aurélie Wellenstein a soignées.
Et si vous étiez à sa place, que feriez-vous ?
La mort du temps, par Aurélie Wellenstein, couverture de Benjamin Carré, 2017, 287 p. , 16,90€, Scrinéo, ISBN 978-2-36740-500-1
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