Succubus Blues

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Georgina Kincaid est une splendide femme, sans âge ou plutôt, elle ne fait pas son âge ! Elle a plus de 1800 ans !

C’est un succube, un démon femelle qui recueille les âmes des mortels en échange d’une relation sexuelle inoubliable. Son patron est un démon de Seattle et parfois, il est trop bavard et raconte les missions de Georgina autour de lui.

Et ça, elle n’apprécie pas ! Qu’on rie d’elle en démone avec fouet et ailes…

Aux yeux de tous, Georgina est libraire, donne des cours de danse à ses collègues, accessoirement elle se nourrit régulièrement de l’âme corrompue de son patron en lui accordant ses faveurs. Le soir, elle fréquente anges, démons et vampires.

Le jour où elle découvre à quoi ressemble son auteur préféré, sa vie bascule : elle est menacée, son chemin se couvre des cadavres de ses amis qu’elle pensait immortels.

Mais pire que tout, elle hésite entre deux hommes, tout en sachant bien qu’elle ne peut que leur faire du mal car ils y laisseront, à chaque rapport, une part de leur souffle de vie.

Quête de l’amour, de la vérité… Laquelle va le plus changer la vie de cette femme qui en a tant vu et tant fait ?

J’ai « succubé » ! Ou succombé si vous préférez !

Pourquoi ? Peut-être d’abord parce que je suis et une femme et une libraire… Puis ce livre est frais, original en mélangeant le « bestiaire » fantastique comme démons, vampires et autres alors que la plupart du temps – sauf les oppositions anges-démons, chasseurs-proies –, on écrit sur un seul des êtres de fantasy.

« Parfait pour les fans de Stephenie Meyer », je dirai quand même que la tranche d’âge ciblée n’est pas la même.
_C’est coquin (très coquin parfois) sans être racoleur. Perso, les scènes de sexe qui ne font rien avancer dans l’histoire, les scènes prétextes, ça me « pompe » (non, sans jeu de mots !). Ici, aussi précises que soient les descriptions, c’est toujours amusant, un peu titillant (le pouvoir des mots sur celui de l’image) mais jamais vulgaire.

L’enquête policière de Georgina est haletante, on la suit sans reprendre son souffle et encore plus fort, à chaque tournant, on est pratiquement surpris.

Voilà un premier roman fort réussi, qui nous rend le personnage principal très sympathique (on aimerait bien pouvoir profiter des mêmes « bons côtés », ses facultés et son aisance/magnétisme avec les hommes)… et si le mot « série » écrit sur le livre est adapté, je dirai « chouette, elle est où la suite ? ».

Succubus blues de Richelle Mead, traduit par Benoît Domis et illustré par Jean-Sébastien Rossbach , Bragelonne

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